Le comité d'experts présidé par Dr Ahmed Laraba ayant élaboré l'avant-projet de révision constitutionnelle ne trouve pas de grâce aux yeux du parti des Avant-gardes des libertés. M. Kebci - Alger (Le Soir) - À l'issue d'une réunion ordinaire de son bureau politique tenue mercredi dernier, le parti accuse ledit comité de «jeter le discrédit sur le processus de consultations initié par le président de la République» et ce, à travers la campagne médiatique de promotion du projet de révision constitutionnelle». Car pour Talaie el Hourriyet, avec la remise, le 24 mars 2020, au président de la République, de la mouture de l'avant-projet sur les amendements constitutionnels, le comité d'experts avait «bouclé sa mission et ne pouvait en aucun cas s'engager dans une quelconque opération de marketing». Ce qui fait penser au parti que cet avant-projet diffusé semble être le «projet quasi-final», se fiant également à «toute cette mobilisation des médias animée, notamment, par des membres du comité d'experts» qui s'est, a-t-il ajouté, «auto-attribué le rôle de commission constituante de révision de la Constitution» et a «outrepassé sa mission et qu'il convient d'y suppléer par la mise en place d'une structure idoine crédible ,pour la prise en charge des avis et propositions dans la perspective de préparation de la deuxième mouture de l'avant-projet de révision constitutionnelle». Par ailleurs, le parti des Avant-gardes des libertés réitère sa conviction quant au «timing inadéquat de présentation de l'avant-projet de révision constitutionnelle dans un contexte de crise sanitaire nationale et planétaire, dont les conséquences économiques et sociales sont très graves, au contexte politique insuffisamment apaisé par les restrictions de la liberté d'expression et du travail de la presse, ainsi que par les poursuites judiciaires engagées à l'encontre d'activistes des réseaux sociaux, et au processus de validation du projet de révision constitutionnelle qui risque d'être entaché par une exception de légitimité à cause du Parlement actuel». M. K.