Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique garantit que le protocole sanitaire recommandé par son département, afin d'accompagner la prochaine rentrée universitaire, est fiable à tout point de vue. Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Abdelbaki Benziane a donc assuré, hier lundi, en marge de la cérémonie de signature de protocoles de conventions relatifs à la création de pôles technologiques en coopération avec le secteur de l'industrie, que «ce protocole a été minutieusement élaboré pour s'adapter à la spécificité de chaque établissement de chaque région». Soutenant que la santé de la famille universitaire demeure «une priorité», le responsable du secteur a indiqué que ce protocole «est précis et que les mesures qu'il contient sont inspirées du protocole sanitaire dicté par le ministère de la Santé». Il révèle que toutes les dispositions ont été prises afin d'assurer une reprise universitaire «sans risque majeur» sur la santé de quiconque. «Nous attendons seulement l'accord du ministère de la Santé pour pouvoir mettre en œuvre ce protocole», a-t-il signalé. Par ailleurs, lors de cette cérémonie présidée par Abdelbaki Benziane en compagnie du ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali, des accords de protocoles inhérents au développement des pôles technologiques ont été signés. «Nous appuyons ces initiatives sérieuses et efficaces qui auront un apport bénéfique dans la construction d'une économie nouvelle ayant pour socle, le savoir», a soutenu Ferhat Aït Ali. Il a en outre insisté sur l'importance de se doter «d'une économie forte et diversifiée». La création de richesses et de l'emploi repose, selon lui, «sur la recherche scientifique et l'innovation». Cette rencontre vient consolider «un partenariat déjà existant entre le secteur de l'industrie ainsi que celui de l'enseignement supérieur», ajoutera ce dernier. Complétant les déclarations de son homologue, Abdelbaki Benziane a, lui aussi, appuyé la nécessité de rapprocher l'université de son environnement économique et industriel. «Le but de cette démarche est de matérialiser ce rapprochement en le renforçant davantage à travers des conventions avantageuses», explique-t-il. Mettant en exergue l'importance de moderniser les pôles technologiques, dans le cadre de la collaboration avec le ministère de l'Industrie, l'intervenant souligne par ailleurs que : «Il est aujourd'hui nécessaire de rassembler les opérateurs dans un même espace.» Cela permettra, selon lui, «de créer une harmonie entre les centres de recherche, les universités, ainsi que les institutions économiques». Il explique encore que la politique des pôles technologiques permet aussi de «renforcer la compétitivité de l'économie nationale et développe également la croissance et l'emploi». Dans le même registre, il fait savoir que «la création d'un pôle technologique repose sur une dynamique d'innovation basée sur la mise en forme d'un réseau afin de favoriser la circulation des idées et les échanges». À l'issue de la rencontre, des cadres du ministère de l'Enseignement supérieur ont signé des protocoles de conventions inhérentes à la création de cinq pôles technologiques. Les branches concernées sont le génie pharmaceutique, la mécatronique, la meunerie (transformation des céréales), la mécanique avancée et enfin l'industrie céramique. M. Z.