La fermeture de la mairie d'Emir-Abdelkader, qui remonte à plus de 40 jours, se poursuit au grand dam des citoyens. Cette fermeture est la conséquence d'un mouvement de protestation des habitants de cette commune, suite à l'attribution de 80 logements locatifs par les autorités locales, du temps de l'ex-wali qui s'est engagé à ouvrir une enquête pour faire la lumière sur la liste des bénéficiaires et rétablir ceux qui se sont sentis lésés dans leurs droits. Les services de la Wilaya ont, ensuite, accordé un quota de 50 aides à l'habitat rural groupé dans les localités de Temila et Azouane, afin de répondre aux attentes de ceux qui n'avaient pas eu la chance de figurer sur la liste des 80 logements, a-t-on appris auprès d'une source communale. Cependant, la réalisation de ce projet a buté sur un certain nombre de contraintes dont, entre autres, l'indisponibilité des assiettes foncières, l'opposition de certains services de l'Etat, notamment la Conservation des forêts, étant donné que certains sites choisis sont des terrains forestiers, a précisé notre source. Ce qui a retardé la concrétisation de ce projet, alors que le premier magistrat de la commune ne cesse de multiplier les promesses à ses élus, qui n'ont rien vu venir. Déçus, révoltés, ils ont fermé de nouveau la mairie en signe de protestation contre les promesses non tenues. Une situation qui perdure depuis plus de 40 jours, face au silence énigmatique du chef de l'exécutif « qui a trouvé du temps pour chapeauter l'opération de désinfection de l'université Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel, pendant que des milliers de citoyens souffrent le martyre depuis 44 jours à cause de cette fermeture préjudiciable », dénoncent bon nombre d'administrés. Ces derniers interpellent le ministre de l'Intérieur pour la réouverture de l'APC. Bouhali Mohammed Cherif 115 000 estivants sur les plages Les services de la Protection civile de la wilaya de Jijel ont estimé le nombre d'estivants ayant fréquenté les 33 plages, durant une seule journée, à 115 000. Les services de la Protection civile, pour leur part, ont effectué 20 interventions dont le sauvetage de 15 personnes d'une mort certaine et le transfert de trois autres vers une structure sanitaire. Le commandant Laârdja a révélé, par ailleurs, que la Direction de la Protection civile a réquisitionné 18 plongeurs, 100 agents professionnels et 740 agents saisonniers avec la mobilisation des moyens matériels conséquents, citant, entre autres, ambulances, zodiacs et postes de contrôle. Les mêmes éléments ont repêché, dimanche après-midi, le corps sans vie d'un bébé d'un an, mort par noyade, à la plage de Boudis, dans la commune de Jijel. La dépouille de la victime, originaire de la wilaya de Mila, a été déposée à la morgue de l'hôpital Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce tragique accident. Pour rappel, la Protection civile de Jijel a enregistré la mort de six baigneurs, depuis le 1er juin dernier, dont cinq durant la période de l'interdiction à l'accès aux plages. B. M. C.