La pression sur l'EPH Dahmani-Slimane de Sidi-Bel-Abbès, qui n'est réservé qu'au Covid-19 depuis l'apparition de la pandémie, s'est quelque peu allégée, et cela suite à la diminution perceptible des cas, ces dernières semaines, mais surtout à une organisation réfléchie en matière de prise en charge des malades, des suspects, ou, confirmés. Ne sont admis à l'EPH que les malades dont le taux d'infection est élevé. Les moins «atteints» dans un état stable devront suivre le protocole à leur domicile assujetti d'un contrôle rigoureux. Un allègement de la pression sur l'EPH qui, rappelons-le, a vécu une situation très difficile à gérer, vu l'afflux de personnes paniquées suite à des symptômes s'apparentant à ceux du Covid-19. Le temps de faire des scanners et des tests pour une prise en charge si le cas est confirmé, l'hôpital s'est retrouvé «surpeuplé» et une charge impressionnante a été subie par le personnel soignant. Face à cette situation, les responsables ont vidé en partie le service où se faisaient les séances de dialyse et ont orienté, de concert avec les autres structures sanitaires (hôpital de Tabia, CHU, etc.), les malades vers ces derniers en attendant. Le service de l'EPH qui est, rappelons-le, doté d'équipements de dialyse de dernière génération, était contraint d'admettre, pour les séances de dialyse même les dialysés covidés venus de cliniques privées. Mais nous avons appris de sources sûres que la situation est à présent gérable au niveau de l'EPH avec moins de saturation. Des lits dans le service réservé à la dialyse ont été libérés et il est maintenant en mesure de recevoir à nouveau des malades non covidés pour reprendre leurs séances de dialyses nous a affirmé un responsable de l'EPH. A. M.