Le conseiller auprès du président de la République chargé du suivi des dossiers afférents aux zones d'ombre, Brahim Merad, était ce dernier mardi, dans la wilaya de Annaba pour prendre le pouls du développement dans une dizaine de localités des communes de Chetaïbi, Treat et Seraïdi. En dépit de quelques réalisations dans certains secteurs, ces zones enregistrent encore beaucoup de besoins en matière de prise en charge efficiente, notamment en matière de logements, emploi, santé, approvisionnement en eau potable, raccordement à l'électricité et au gaz, de désenclavement, de réseaux d'assainissement et d'opérations d'aménagement. Les résidents de certaines de ses localités affirment attendre beaucoup des pouvoirs publics pour sortir de leur situation de précarité. «Pour une simple injection, le malade est obligé de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre dans la polyclinique ou le centre de soins. Nous demandons au moins une salle de soins dans nos « dechras », dont certaines comptent plusieurs centaines d'âmes. L'autre question qui préoccupe ces habitants, a trait à la scolarité. En effet, si pour le cycle primaire, rares sont les localités qui en sont dépourvues, le problème se pose pour le cycle moyen. Des élèves de ces localités poursuivent leur scolarité dans des CEM situés à plusieurs kilomètres. D'où la demande de leurs parents d'une attribution de bus pour le ramassage scolaire. Le choix de Brahim Merad pour cette tâche n'est pas fortuit. Le concerné ayant occupé le poste de wali dans au moins une dizaine de wilayas, dont celle de Annaba où il avait présidé l'exécutif local durant plusieurs années. Donc, le conseiller auprès du président de la République chargé du suivi des dossiers afférents aux zones d'ombre, qui était accompagné par le wali de Annaba, Djamel Eddine Berrimi, avait une oreille attentive aux doléances des citoyens de ces zones. Pour Brahim Merad, même s'il existe quelques manques dans certaines zones visitées dont le raccordement au gaz, à l'électricité, aux salles de soins, annexes administratives, la wilaya de Annaba se trouve mieux lotie que certaines autres wilayas déjà visitées. Cette nouvelle approche décidée par le chef de l'Etat vise à sortir définitivement des Algériens de ces zones d'ombre pour des zones de lumière, pourvues des nécessités d'une vie décente. Ça ne serait que justice et équité pour quelque 9 millions de personnes recensées officiellement dans ces zones. A. Bouacha