Deux sit-in de protestation ont été organisés, ce dimanche matin, sur l'esplanade de la Wilaya de Mila. Le premier a été animé par des diplômés de l'ENS, et le second par des retraités de la garde communale. Plus de 140 diplômés de l'Ecole nationale supérieure, des promotions des années 2018 et 2020, se sont rassemblés devant le siège de la Wilaya pour exiger l'application du contrat d'emploi direct, signé au début de leur formation d'enseignants à l'ENS, avec le ministère de l'Education nationale. Ils appellent le ministère de tutelle à respecter les clauses dudit contrat. « Nous sommes détenteurs de contrats d'emploi direct, on veut notre insertion conformément à la loi », nous dit une protestataire approchée sur place. Nos interlocuteurs proposent, par ailleurs, des palliatifs à cette situation, en appelant la direction du secteur à « reconduire la retraite anticipée et à libérer, dans l'immédiat, les enseignants qui devront partir à la retraite à la fin de la saison scolaire en cours». Ils menacent, par ailleurs, de radicaliser leur mouvement si leurs doléances ne sont pas prises en charge dans un proche avenir. Pour leur part, les retraités de la garde communale sont revenus à la charge pour réitérer leurs revendications relatives à la prise en charge des ayants droit, des veuves de gardes communaux décédés, ainsi que l'accès aux soins dans des hôpitaux militaires. Ils étaient environ une centaine de retraités de ce corps paramilitaire à participer à cette action de protestation. En plus des revendications traditionnelles citées plus haut, les concernés ont soulevé la question de l'augmentation de leurs rentes mensuelles et de la prime de départ à la retraite. « Moi, je touche 27 000 DA par mois, et je n'ai reçu aucune prime de départ à la retraite. Ce n'est pas normal. Je veux mon droit à une allocation de retraite respectable et à une prime de départ comme tout le monde », nous dira Abdelghani Tayba, ancien chef de groupe au niveau de la garnison de la garde communale de la commune de Chigara. Kamel Bouabdellah Caravane orthopédique Neuf prothèses de la hanche réalisées Les chirurgiens orthopédistes de l'hôpital Maghlaoua de la ville de Mila ont réalisé, le week-end passé, neuf opérations chirurgicales qualitatives consistant en la transplantation d'autant de prothèses de la hanche. Les opérations se sont déroulées sous la direction du professeur en orthopédie, Abderrahmane Bourahla, du CHU de Constantine, avons-nous appris, hier dimanche, de Mme Boumezbeur Nour El-Houda, DRH par intérim au niveau de l'établissement hospitalier. Cette action entre dans le cadre d'une caravane organisée par l'hôpital Maghlaoua au profit des malades de la région, souligne notre source. «Cette caravane est organisée pour soulager les malades, dont les moyens financiers ne leur permettent pas de se payer des soins dans les cliniques privées». Notre interlocutrice précise qu'au total, 25 patients sont programmés pour subir des opérations de transplantation de prothèses de la hanche dans la région. «Nous avons réalisé 9 opérations, et dans les jours qui viennent, nous en réaliserons 16 autres, conformément au programme arrêté pour cette caravane médicale». En soulignant que cette caravane orthopédique est la première du genre à l'hôpital Maghlaoua, Mme Boumezbeur révèle qu'une autre caravane sera organisée très prochainement au profit de patients souffrant de lésions aux genoux. Par ailleurs, l'établissement se prépare à recevoir, ce lundi et jeudi prochain, une cinquantaine d'élèves du primaire programmés pour des opérations d'ectopie testiculaire. «Il s'agit d'élèves souffrant d'anomalies dans les testicules, dépistées par les Unités de santé scolaire», précise notre source. K. B. Tassadane Un laboureur tué dans le renversement de son tracteur Un fellah de 34 ans, originaire de la ville de Ferdjioua, à l'ouest de Mila, a été tué, en ce début de semaine, dans un accident de tracteur alors qu'il labourait sa terre se trouvant dans la commune voisine de Tassadane. La victime se trouvait à bord de son engin agricole quand celui-ci se renversa, l'écrasant sous son poids. Transportée par la Protection civile à l'hôpital de Ferdjioua dans un état qualifié de « critique », la victime, B. Tarek, a succombé à ses blessures peu de temps après son admission au service des urgences. La gendarmerie de Tassadane a ouvert une enquête. K. B.