Marcus Rashford punit encore Paris : déjà bourreau du PSG en 2019, l'attaquant de Manchester United a terrassé le vice-champion d'Europe mardi (2-1) en ouverture de la Ligue des champions, tandis que Barcelone et la Juventus ont réussi leur entrée, une semaine avant de s'affronter. Le PSG se plaisait plus sous les chaleurs de Lisbonne que sous la pluie battante du Parc des Princes : pour son entrée en lice dans sa compétition, le club vice-champion d'Europe a sombré à domicile, s'inclinant in extremis devant Manchester United (2-1). La première période des Parisiens a peut-être été la pire de la saison, sanctionnée par un penalty transformé par Bruno Fernandes (23e). Au fond du seau, les Parisiens ont un peu relevé la tête en seconde période à l'image de Neymar, à l'origine de l'égalisation: son corner a été catapulté dans les buts anglais par... Martial, malheureux sur le coup (55e). Mais c'est finalement Rashford qui a eu le dernier mot d'un tir croisé impeccable (87e), ravivant le spectre du «come-back» que l'attaquant britannique avait scellé au même endroit en 8es de finale en 2019. Voilà Paris déjà sous pression dans ce groupe H très relevé, puisque Neymar et consorts accusent déjà trois longueurs de retard sur Manchester et sur le RB Leipzig, vainqueur 2-0 du club turc d'Istanbul Basaksehir, que les Parisiens défieront dès la semaine prochaine. Chelsea et Séville dos à dos Pas de vainqueur entre Chelsea, décevant à domicile, et Séville, très bien organisé (0-0) : le club londonien, le plus dépensier de l'été avec près de 250 M EUR investis, n'a pas brillé face au collectif du club andalou, sans doute heureux de ce bon point décroché à Stamford Bridge. Mais comme dans l'autre match du groupe E, les néophytes Rennes et Krasnodar se sont également neutralisés (1-1), tout reste à faire lors des cinq journées restantes... Juve et Barça déroulent avant leur choc Dans le groupe G, les favoris n'ont pas failli : la Juventus (3 pts) est allée gagner 2-0 sur la pelouse du Dynamo Kiev grâce à un doublé d'Alvaro Morata, tandis que le FC Barcelone n'a pas fait de détail (5-1) contre les modestes Hongrois de Ferencvaros. Tout est déjà en place pour un choc au sommet de la poule la semaine prochaine entre la Juve de Cristiano Ronaldo et le Barça de Lionel Messi... si toutefois le Portugais est rétabli à temps du Covid-19. Sans «CR7» à Kiev, les Turinois ont réussi à offrir à leur nouvel entraîneur Andrea Pirlo des débuts réussis sur un banc de C1, avec un doublé d'Alvaro Morata (46e, 84e). En Catalogne, l'entraîneur Ronald Koeman a tranché dans le vif le débat des derniers jours sur le rendement d'Antoine Griezmann en décidant de se passer de l'attaquant, remplaçant au coup d'envoi. Cela n'a pas empêché le Barça de dérouler au Camp Nou, malgré l'exclusion de Gerard Piqué, penalty concédé à la clé (70e). Messi a lui-même provoqué et transformé un penalty (27e) puis le jeune Ansu Fati a doublé la mise (42e) avant d'être passeur décisif pour Philippe Coutinho (52e). Pedri a alourdi le score sur une offrande d'Ousmane Dembélé (82e). La Lazio surprend Haaland et Dortmund Erling Haaland (20 ans), la révélation de la précédente édition de la C1 avec ses 10 buts inscrits, n'a pas suffi pour Dortmund : buteur d'une reprise surpuissante (72e), le grand attaquant norvégien n'a pourtant pas évité au Borussia une défaite inaugurale sur la pelouse de la Lazio à Rome (3-1). Le capitaine laziale Ciro Immobile a douché le BVB avec un but précoce après un ballon chipé très haut (6e), puis Marwin Hitz a marqué contre son camp sur corner (23e) et l'ancien Toulousain Jean-Daniel Akpa-Apro a clos la marque (76e). La Lazio prend donc la tête du groupe F, devant le Club Bruges, victorieux un peu plus tôt sur la pelouse du Zenit Saint-Pétersbourg (2-1).