Personne n�aurait devin� �la ruse� et parier sur l�implantation de deux promotions immobili�res sur des oueds et avec un seul permis de construire. Cela semble v�rifiable du c�t� des habitants de Tala Merkha, une localit� populaire et populeuse situ�e sur les hauteurs du chef-lieu de B�ja�a, qui apr�s de longues d�marches administratives vaines, interpellent le procureur de la R�publique pour engager une proc�dure judiciaire � l�encontre des responsables de cette affaire qui d�fraye la chronique. �Nous, habitants de la cit� Tala Merkha n�2 sise � B�ja�a, avons l�honneur de vous rendre destinataire des d�marches que nous avons entreprises pour d�noncer un �tat de fait qui met en p�ril la s�curit� de nos familles et de nos demeures, voire m�me celles des quartiers avoisinants. Des projets de construction, en violation des r�gles de l�urbanisme et de la construction, ont cours pendant que les hautes autorit�s de l�Etat ne cessent d�attirer l�attention des services comp�tents � plus de vigilance et de rigueur dans ce secteur d�activit�.� Le promoteur, estiment les habitants de ce quartier, �que nous d�non�ons aujourd�hui, semble b�n�ficier du silence ou des largesses de certains services de contr�le, continue d��riger des b�tisses en usant d�un faux document administratif. Conscients des dangers imminents qui p�sent sur nos habitations et sur la s�curit� de nos familles, nous avons entam�, depuis le 5 ao�t 2009, des d�marches aupr�s de toutes les instances concern�es sans pour autant aboutir � l�arr�t des travaux et � la mise en place d�une vraie commission d�enqu�te technique qui sanctionnera ses observations par un proc�s- verbal dans lequel seront port�es leurs conclusions�, soulignent les r�sidants de Tala Merkha dans leur requ�te au procureur de la R�publique . Par ailleurs, les r�sidants de ce quartier d�clarent dans une autre correspondance adress�e au wali, au DUCH et au maire de la ville, que l�op�rateur r�pondant aux initiales de l�ETB. B. S. a commenc� � effectuer des travaux de terrassement dans le lit de l�oued pour une �ventuelle r�alisation de 30 logements promotionnels, indique le panneau implant�. �Ayant pris connaissance que celui-ci ne d�tenait pas les documents n�cessaires de la police de l�urbanisme�, estiment- ils, il s�av�re que celui-ci, avait l�intention de r�aliser cette construction de logements promotionnels avec le m�me permis de construire qui lui a �t� d�livr� sous le n�1326 PK 01/06 du 09/02/08, destin� � des travaux de construction de logements d�j� r�alis�s dans un autre quartier dit Taghzouit. �En tant que citoyens, nous agissons dans l�esprit de la loi de mani�re � respecter les nouvelles dispositions de l�urbanisme. Nous vous invitons rapidement � inspecter et � la reconnaissance de l��tat des lieux�, �crivent-ils aux responsables locaux. Le collectif de l�association locale s�est longuement interrog� : �Comment et pourquoi a-t-on d�livr� un permis de construire pour la r�alisation d�une promotion de 30 logements sur une assiette de terrain qui ne r�pond pas aux normes?� soulevant les exemples de parkings, d�espaces verts et aires de jeux pour enfants, comme le stipule la loi dans pareil investissement. Sur les lieux auxquels nous nous sommes d�plac�s, une vive tension monte au niveau de cette localit�. Les sages d�clarent qu��au regard de l��volution de la situation qui pr�vaut au sein de notre environnement, il est urgent de faire appel � la justice, la seule force d��quit� et de compr�hension afin d��viter une catastrophe ou tout autre bavure�. Certains appellent le wali, en sa qualit� de premier magistrat de la wilaya, � l�effet de prendre des mesures qui s�imposent pour mettre fin au conflit qui couve en profondeur au niveau de Tala Merkha pour diff�rentes raisons. Les plus cit�es par les citoyens sont la servitude de 3 m�tres de large qui n�a pas �t� respect�e (le promoteur serait mis en demeure par l�administration de l�hydraulique) ; les eaux us�es se d�versent toujours dans l�oued, d�gageant des odeurs naus�abondes ; la route n�est pas s�curis�e, il y a risque d�affaissement, le danger guette leurs enfants et notamment le chantier en question qui n�est pas cl�tur�, d�o� un risque d�accidents pour les riverains. Il est � noter que l�APC de B�ja�a avait entrepris des travaux pour la r�alisation d�un m�r de sout�nement, et ce, afin de canaliser l�oued. Malheureusement, ce chantier est � l�abandon depuis 6 mois environ.