Alors que les dernières chutes de pluie ont engendré quelques dégâts matériels sur les différentes régions de la wilaya de Béjaïa, les transporteurs de voyageurs assurant la desserte de Porte Sarazine à Tala Merkha, ont observé une grève dans la journée de jeudi dernier et ce, afin de protester contre la dégradation de la route qui mène à Tala Merkha. Alors qu'elle se trouve déjà en mauvais état à cause des travaux de rénovation du réseau AEP ainsi que la réalisation du réseau du gaz de ville, voilà que l'état de la route s'est dégradé encore plus après les chutes de pluies qui se sont abattues sur la wilaya de Béjaïa lors des trois derniers jours. Ce qui a confronté les propriétaires des bus à des pannes fréquentes de leurs véhicules. «Nous sommes confrontés depuis quelques mois déjà à un problème énorme en ce qui concerne l'entretien de nos bus et ce, à cause de la route qui se trouve en mauvais état et impraticable. La route se trouve en mauvais état à cause des travaux réalisés actuellement sur le réseau de l'AEP et de gaz de ville. Nous avons à maintes reprises attiré l'attention des autorités locales pour faire les réparations qui s'imposent avant son bitumage mais en vain. Devant une telle situation, nous n'avons trouvé mieux que d'observer une grève afin de revendiquer notre droit de travailler dans de bonnes conditions.» Ce mouvement de grève ne s'est pas passé sans engendrer une grande perturbation pour les usagers, notamment les habitants de Tala Merkha, qui ont trouvé d'énormes difficultés pour rejoindre leur destination, surtout que la pluie n'a pas cessé de chuter sur la région de Béjaïa et ses environs. Les cités et les grands quartiers de la ville, tels que quartier Seghir, Ihaddadène, Tobal et la cité Dallas, où des quantités d'eau importantes se sont stagnées à l'intérieur, empêchant ainsi la circulation des citoyens et même des véhicules. La raison est due à l'absence des ouvertures pour l'évacuation des eaux pluviales, puisque la majorité des égouts ont été bouchés. Sur un autre volet, en plus des routes de différents quartiers qui ont été fermées à la circulation pour cause de la pluie, des écoles au niveau du chef-lieu de la ville ont été quant elles, fermées, et ce, à cause de l'infiltration des eaux pluviales à l'intérieur des classes. Une situation qui a contraint les responsables des écoles primaires concernées à renvoyer les élèves en attendant de procéder aux réparations nécessaires. Cela n'a pas tardé sur un autre volet, de soulever la colère des parents d'élèves qui ont tenu à exiger des services concernés, plus de moyens qui permettront à leurs enfants de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.