«Symphonie des couleurs» est le (joli) nom de l'exposition de l'artiste peintre Narimane Sadat Cherfaoui, à la galerie Mohammed-Racim. La galerie Ifru Design accueillera prochainement une exposition de peinture baptisée «Symphonies psychochaotiques » de l'artiste Sadaoui Karim, dit «Ghost'n», qui a une certaine relation avec la fête d'Halloween. Les expositions d'arts plasiques en ces temps de corona- virus sont les seules activités culturelles ou artistiques «réelles» et permanentes. La villa Dar Abdeltif (El Hamma) d'Alger abrite jusqu'au 7 novembre une exposition de peinture de l'artiste Chafa Ouz- zani, organisée par l'Agence algérienne pour le rayonne- ment culturel (AARC). Au Musée d'art et d'histoire de Tlemcen se tient, jusqu'au 31 octobre, l'exposition «Repères aemn fragments» de l'artiste plasticienne Ismahane Mezouar. La galerie d'arts privée Ifru Design de Télemly, à Alger, abrite actuellement deux expositions. La première est l'expo de peinture «Chair & Chère» de Nasma Bouda, dont le thème est les femmes «bien en rchair». L'autre est une exposi- tion réunissant les croquis et les photographies retraçant les lieux visités par les jeunes artistes Sulaiman Shaheen, Meksa Yadaden, Hakima Silk et Chafia Leitz, pendant leur séjour artistique à Alger et à Béjaïa. A partir du 5 novembre prochain, Ifru Design accueillera une exposition de peinture baptisée «Symphonies psycho-chaotiques», de l'artiste Sadaoui Karim, dit «Ghost'n» et qui a une certaine relation avec la fête d'Halloween. Une autre symphonie, mais de couleurs de cette fois. En effet, «Symphonie des cou- leurs» est le (joli) nom de l'ex- position de l'artiste peintre Narimane Sadat Cherfaoui à la galerie d'art Mohammed- Racim à Alger. L'expo réunit une vingtaine d'œuvres, la plu- part réalisées par l'artiste durant la période de confinement sanitaire. Alliant collage et peinture, ces œuvres expriment des émotions ou évoquent des états d'esprit et des situations de la vie quotidienne. Le tout est traduit dans un «éclate- ment» de couleurs chaudes abordant différents thèmes, notamment, l'identité et la liberté. Ce travail et cette (utile) occupation l'ont aidée, explique-t-elle, à «surmonter l'enfermement et la suspension des activités culturelles» imposés par la pandémie du coronavirus». «J'utilise différents matériaux naturels comme la pierre, le sable, les galets pour donner forme et vie à mes toiles abstraites, estampillées de signes berbères comme le Tifinagh», explique l'artiste. L'art abstrait est, en outre, pour elle un moyen de se dis- traire et de s'évader mentale- ment à travers un alliage de couleurs en harmonie et des objets disposés de manière aléatoire (le hasard fait parfois fait bien les choses). Plasticienne autodidacte, Narimane Sadat Cherfaoui expose ses œuvres depuis une dizaine d'années. À titre d'exemple, elle a déjà animé des expositions au Palais des Rais d'Alger «Bastion-23» et à la galerie privée Dar El Kenz de Cheraga, près de la capitale. À l'étranger, Elle a participé à un festival des arts plastiques en Turquie en plus d'exposi- tions virtuelles organisées par des associations et des réseaux artistiques du monde arabe. Organisée par l'Etablisse- ment arts et culture de la wilaya d'Alger, l'exposition «La Symphonie des couleurs», dont le vernissage a eu lieu samedi dernier, restera ouverte au public jusqu'au 7 novembre 2020. Kader B.