Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a effectué, hier samedi, une tournée dans les centres de vote de la capitale afin de «s'assurer» que les dispositions prises dans le cadre du protocole sanitaire sont bien en place, et qu'elles contribueront à la «réussite» de ce rendez-vous électoral. Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - À la veille du référendum sur la Constitution qui intervient dans un contexte épidémiologique des plus inquiétants, Mohamed Charfi se porte «garant» de la «sécurité» des citoyens «qui voudront aller aux urnes en ce 1er novembre». En visite à l'école Moula-Henine sise à El-Biar, choisie pour être l'un des centres de vote, Mohamed Charfi s'est enquis des conditions de déroulement de cette opération. «Notre but est de permettre aux votants d'accomplir leur devoir sans s'inquiéter pour leur santé», a-t-il assuré en marge d'un point de presse tenu sur place. Il a dans ce registre insisté sur la «fiabilité» du protocole sanitaire mis au point par le comité scientifique chargé du suivi de l'épidémie. «Aucun détail n'a été négligé», affirme-t-il encore. Il fait d'ailleurs état de la mobilisation de 350 000 bénévoles inscrits dans la base de données de l'Anie, ainsi que 1 000 observateurs électoraux répartis dans 850 bureaux de vote. Mohamed Charfi s'attend, par ailleurs, à ce que les citoyens «se rendent en masse aujourd'hui à ces centres». Il dévoile dans ce contexte que l'opération de vote qui a été entamée dans les bureaux itinérants dans certaines wilayas du Grand Sud «a enregistré un taux de participation de 11%». «Un chiffre amené à évoluer», espère-t-il, en sachant que l'opération se poursuit toujours dans ces régions. Il citera, entre autres, Adrar, Illizi, Ouargla, Laghouat, Tamanrasset, Tindouf, El-Oued, et Naâma. S'exprimant au sujet des conditions de déroulement du vote à l'étranger compte tenu des mesures de confinement en vigueur, le président de l'Anie a déclaré que «tous les bureaux de vote sont ouverts», ajoutant toutefois que le cours de cette opération se fera en fonction des circonstances qui prévalent dans chaque pays. Il souligne, par conséquent, que «la participation de la diaspora au référendum demeure tributaire des moyens de transport». Sur un autre plan, Mohamed Charfi a confirmé que le fichier national est sous l'entière autorité de l'Anie. D'après lui, il s'agit de l'une des revendications des observateurs depuis l'indépendance et d'une partie de la classe politique depuis «l'ouverture du champ politique en Algérie». Le président de cette autorité a, par ailleurs, rappelé que le corps électoral compte plus de 24 475 310 inscrits, répartis sur 13 193 centres de vote au niveau national et 43 bureaux à l'étranger. M. Z.