La faible affluence constatée à l'ouverture des bureaux de vote, à 8h s'est confirmée dans la journée. Les bureaux de vote qui ont ouvert très tôt n'ont pas connu le grand rush. C'est un grand calme qui a régné dans beaucoup de lieux de vote. Au compte-goutte, on a noté l'arrivée timide des électeurs pas très enthousiasmés par une ambiance morose d'un début de vote très lent. Jusqu'à 17h de cette journée électorale, où le taux de participation ne dépassait pas les 15% à travers toute la wilaya de Sétif, les bureaux de vote dans leur majorité attendaient des «clients» encore avares. Les Sétifiens ont boudé les urnes. Et l'abstention massive des Sétifiens, dimanche 1er novembre, au référendum sur la révision de la Constitution porterait un sacré coup au scrutin. Appelés à donner leur avis sur la révision de la Constitution initiée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, les citoyens des Hauts-Plateaux sont restés chez eux par indifférence ou par défiance. À Sétif-ville, comme partout d'ailleurs, on s'attendait à ce que le référendum sur la révision de la Constitution mobilise peu d'électorat. Mais, pas à ce point ! Le taux d'abstention a battu un record. Dans la région nord de la wilaya, comme Bouandas, Béni-Ourtilane et autres localités berbérophones, les bureaux de vote n'ont même pas été ouverts et les urnes n'ont également pas été acheminées à cause du rejet total de ce référendum par les populations locales. Notons à la fin que le nombre d'inscrits sur les listes électorales dans la wilaya de Sétif était de l'ordre de 1 020 073 votants. Imed Sellami
