Le CR Témouchent, nouveau promu en Ligue 2 de football, est dans l'obligation de s'acquitter de ses dettes estimées à 49 millions de dinars, pour éviter le blocage de ses comptes bancaires au moment où sa situation financière est très critique, a-t-on appris auprès de sa direction. Des pressions énormes sont exercées sur le président du club, Houari Talby, de la part d'anciens dirigeants, ainsi que des opérateurs économiques pour leur rembourser des crédits ayant trait à la période allant de 2013 à 2017, non sans menacer de recourir à la justice pour geler les comptes bancaires du club, a précisé la même source. Cette situation a poussé les dirigeants de la formation de l'ouest du pays à lancer des appels de détresse en direction des autorités locales, sollicitant leur aide pour passer cette mauvaise conjoncture que traverse le CRT qui retrouve le deuxième palier où il a déjà évolué une seule saison lors de l'exercice 2011-2012, rappelle-t-on. Selon la direction de cette formation, «de grosses ambitions sont nourries par la famille du club pour réussir une saison de premier ordre à l'occasion du retour de l'équipe en Division deux», poursuivant que la réalisation de cet objectif «est néanmoins tributaire du règlement de la crise financière qui secoue le club». La direction du CRT a été très active sur le marché des transferts estival, en engageant une quinzaine de nouveaux joueurs. Elle a également fait appel à l'entraîneur Hadj Merine, en provenance du NC Magra (Ligue 1), qui a remplacé Omar Belatoui, l'architecte de la montée et qui a intégré cette saison le staff technique du MC Oran (Ligue 1).