Le milieu offensif international algérien du FC Metz, Farid Boulaya, a signé son deuxième but de la saison, lors de la défaite concédée, dimanche soir à domicile, face à l'Olympique lyonnais (1-3), dans le cadre de la 13e journée de la Ligue 1 française de football. Une rencontre marquée également par la blessure contractée par le gardien de but international algérien de Metz, Alexandre Oukidja. Après avoir raté l'opportunité d'ouvrir le score en ratant un penalty en début de rencontre (7e), Boulaya s'est racheté en seconde période pour réduire la marque (75e), alors que son équipe était déjà menée au tableau d'affichage (3-0). Titulaire dans les buts du FC Metz, Alexandre Oukidja est sorti sur blessure dans le temps additionnel suite à un terrible choc avec le joueur lyonnais Rayan Cherki. Après avoir armé sa frappe qui a raté de peu le cadre, le Franco-Algérien a marché sur le genou du portier messin. Ce dernier, qui s'est tordu de douleur, a dû céder sa place. Finalement, plus de peur que de mal pour le portier algérien qui souffre d'un hématome et d'une entaille. Quelques heures après ce match, le portier algérien a tenu à rassurer quant à son état de santé, estimant qu'il avait échappé au pire. «Merci à tous pour vos messages. Plus de peur que de mal. Un très gros hématome à soigner, mais cela aurait pu être bien plus grave. Merci à vous», a écrit le portier algérien sur son compte Instagram. Touché au tibia sur un contact violent avec le milieu offensif franco-algérien de l'OL, Rayan Cherki, dans le temps additionnel, Oukidja a hurlé de douleur. Après s'être fait poser un bandage, l'international algérien a quitté le terrain avec les soigneurs, remplacé par Marc-Aurèle Caillard. De son côté, Cherki a tenu à s'excuser et a assuré que son geste était involontaire, lui qui a été exclu pour cette faute. «Déçu malgré tout d'avoir reçu un carton rouge sévère, je n'avais aucune intention de heurter le gardien ou de faire mal. J'espère sincèrement qu'Alexandre Oukidja va bien et que nous retrouverons les terrains au plus vite», a indiqué Cherki sur son compte Twitter, dimanche soir, à l'issue de la partie. Benlamri, c'est quoi le problème ? Côté lyonnais, le défenseur international algérien Djamel Benlamri, arrivé durant l'intersaison en provenance d'Al-Shabab (Div.1 saoudienne), est resté sur le banc des remplaçants. Une situation qui pèse sur le mental de l'ancien défenseur de la JS Kabylie dont la seule apparition remonte au 1er novembre dernier face à Lille durant laquelle Benlamri remplaçait Marcelo (suspendu) en cours de match. En pratiquement deux mois, Benlamri a rejoint tardivement le club rhodanien (5 octobre), le défenseur des Verts a disputé 40 minutes en sus des 20 minutes livrées en sélection au match aller contre le Zimbabwe et l'intégralité du temps de la rencontre de Harare. Selon les médias français à qui le coach lyonnais signifiait que Benlamri n'était pas encore totalement prêt, il est difficile de voir l'Algérien jouer davantage de minutes. D'abord, à cause des ambitions revues à la hausse du club de Jean-Michel Aulas, désormais co-dauphin de la Ligue 1 ,en compagnie du LOSC (26 points) à deux unités du leader parisien. Un PSG que l'OL affrontera, dimanche prochain, au Parc des princes, à l'occasion du choc de la 14e journée. Des voix avancent que ce sera peut-être l'opportunité pour revoir Benlamri renforcer la charnière centrale des Lyonnais articulée sur le Belge Denayer et le Brésilien Marcelo. Sauf que Rudi Garcia est connu pour être quelqu'un de «figé» sur ses choix de jeu porté sur un 4-4-2 qui peut se transformer en 4-2-3-1 suivant le déroulé du match. Soit aucune chance de voir Benlamri venir intégrer un schéma classique d'un entraîneur décrié mais qui demeure indéboulonnable à cause des résultats qu'il réalise. Revoilà Boudaoui ! La «promotion» du Roumain Ursea à la barre technique de l'OGC Nice a fait du bien au jeune milieu de terrain algérien Hichem Boudaoui. L'ancien Paciste relégué par Vieira au statut de remplaçant depuis sa blessure, lors de la préparation aux Pays-Bas, a joué 70 minutes du match des Aiglons à Reims (0-0). Un temps suffisant pour que le natif de Béchar, recadré sur le terrain (milieu défensif au lieu de milieu droit comme se plaisait à le positionner Vieira), démontre ce dont il est capable sur le plan technique et de l'agressivité. Cette titularisation, la troisième en 13 rencontres de la Ligue 1, est de bon augure pour le reste de cet exercice marqué par les mauvais résultats des Niçois qui ont fini par stopper l'hémorragie à l'occasion de ce périlleux déplacement à Reims où le Stade Rémois évoluait sans son milieu de terrain algérien Haris Belkebla. Belkebla n'a pas été coché sur la liste des 21 éléments qui avaient le droit de disputer cette confrontation jouée sous un épais brouillard. M. B.