La r�alisation de 130 logements du Fonds national de p�r�quation des �uvres sociales (FNPOS) dans la localit� de Herratane tra�ne toujours. En effet, les b�n�ficiaires d�plorent le retard dans le d�marrage des travaux de ce projet qui a fait couler beaucoup d�encre et qui remonte � 2004. Ils nous ont affirm� que leur calvaire se poursuit toujours en d�pit de d�marches entreprises aupr�s de la direction g�n�rale du FNPOS. Une situation qui a lourdement p�nalis� les b�n�ficiaires qui ne savent plus � quel saint se vouer. Il convient de signaler que les souscripteurs ont pay� la premi�re tranche estim�e � 40 millions de centimes il y a environ trois ans. Il convient de signaler que le site choisi pour l�implantation de ces logements est toujours occup� par les d�blais. Un �tat du fait qui risque de retarder le d�marrage des travaux de ce projet controvers�. En d�pit les instructions fermes du wali pour la prise en charge de cette question, force est de reconna�tre que la situation n�a pas avanc� d�un iota. Face � ce calvaire qui persiste, les 13 souscripteurs lancent un appel � qui de droit pour mettre fin � cette interminable attente. B. In�s RECASEMENT DES HABITANTS DES BIDONVILLES Une chim�re En d�pit de l�existence d�un programme cons�quent destin� au recasement des habitants des bidonvilles estim� � 3 000 unit�s, force est de reconna�tre que le calvaire des bidonvilles de Herratane et de 40 hectares dans la commune de Jijel, de Boughten � Chekfa, SAS � Ziama Mansourah se poursuit toujours. A ce sujet, selon des chiffres avanc�s par le ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme, Noureddine Moussa, la wilaya de jijel compte 5 900 gourbis dont plus de 500 dans les r�gions de Herratane et 40 hectares relevant de la commune du chef-lieu de wilaya. Il convient de rappeler que la population de ces deux bidonvilles issue de l�exode des ann�es de braise trouvent r�fuge dans des baraques de fortune d�pourvues des conditions de vie humaine. Lors de notre passage dans ces bidonvilles, nous avons �t� d�sagr�ablement surpris par la mis�re qui r�gne en ma�tresse des lieux. Sur le visage de ces petites gens se lit une tristesse profonde. Loin des yeux des officiels dans leurs salons feutr�s ou jonglant avec des chiffres �virtuels� lors des c�r�monies de remise de cl�s. Des sc�nes populistes qui nous font rappeler �trangement et tristement la d�funte r�volution agraire et la fameuse chanson de Rabah Deriassa, Khoud el meftah ya khouya. Le retour des ann�es de plomb est-il pour demain ? B. In�s TAHER La station de bus : un vrai souk La station de bus de transport de voyageurs desservant les lignes de Chakfa, Chahna, Zouitina, Djimar � la sortie est de la ville de Taher est en passe de devenir un souk face au silence des services concern�s. En effet, lors de notre vir�e, nous avons �t� d�sagr�ablement surpris par la pagaille qui y r�gne : de jeunes vendeurs � la sauvette dressant des �tals de fortune sur les trottoirs g�nant les passagers qui ont du mal � se frayer un chemin au milieu de ce souk �rig� par les adeptes du commerce informel sur un espace public r�serv� exclusivement aux pi�tons. On vend n�importe quoi et n�importe comment. On y trouve des l�gumes et des fruits, des robes et des sous-v�tements pour femmes, des ustensiles de cuisine et des cigarettes. Un fait marquant : ce lieu de stationnement fortement fr�quent� quotidiennement par une nu�e de voyageurs en provenance et en direction de communes et localit�s de Chekfa, Chahna, Djimar Sbet, Beni Metrane Zouitina est d�pourvu de toutes les commodit�s qui devraient exister au niveau de ce genre d�espace public constamment agress� par ces vendeurs et un certain nombre de transporteurs desservent des lignes interwilaya qui l�ont �rig� en parking et un lavage � ciel ouvert pour leurs bus au vu et au su de tous. Une situation qui doit inciter les responsables concern�s � intervenir afin de mettre fin � cette pagaille. B. In�s TR�MIE DU QUARTIER AYOUF Retard dans la r�alisation Les commer�ants des rues Kaoula Mokhtar et les Fr�res-Bouketa dans le quartier de Ayouf, sur les hauteurs de la ville de Jijel, d�plorent le retard enregistr� dans les travaux d�ach�vement de la tr�mie jouxtant le si�ge d�Alg�rie Poste. En effet, ils ont proc�d� � la fermeture de leurs commerces pendant plusieurs heures en signe de protestation contre les lenteurs constat�es dans les travaux de r�alisation de cette tr�mie qui, faut-il le souligner, a fait couler beaucoup d�encre. Un retard pr�judiciable qui les a lourdement p�nalis�s car leurs commerces ont �t� totalement isol�s par ces interminables travaux depuis plusieurs mois. Une situation qui, selon le g�rant de l��tablissement Maxi, a n�gativement influ� sur l�activit� de son commerce. Il convient de signaler que le projet de la tr�mie dont le d�lai de r�alisation �tait pr�vu � six mois a pris plus d�une ann�e sans que les travaux soient achev�s. Face � cette situation, les commer�ants lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour la prise en charge de leur dol�ance, � savoir l�ach�vement des travaux avant la prochaine saison estivale.