A quelques jours du lancement du premier championnat professionnel en Alg�rie, la FAF organisera bient�t un s�minaire consacr� au professionnalisme, sous l��gide d�experts de la Fifa. Louable initiative dans le fond mais point dans la forme, en ce sens que les agents des joueurs, partie prenante, n�ont pas �t� convi�s. Nonobstant cet oubli, il nous semble opportun, et le moment semble bien choisi, d�en parler, et d�apporter notre modeste collaboration � l��difice. En effet, plusieurs points (il en existe certainement d�autres) m�ritent d��tre librement discut�s. * L�organisation des clubs en SPA : il a �t� constat� que la quasi-totalit� des clubs ont chang� de statut, passant de CSA � SPA. Simple changement de sigle en r�alit� puisqu�on �prend les m�mes et on recommence �. Un ami n�a d�ailleurs pas manqu� d�appeler les SPA �Soci�t� pour Amis�. Cela se passe de commentaire� Cela veut aussi dire �on y est, on y reste��, au grand malheur de ceux qui r�vaient, votre serviteur y compris, de voir enfin notre football d�coller. Pourquoi ne pas avoir proc�d� d�une mani�re beaucoup plus logique, �quitable et surtout avec professionnalisme. On aurait tout simplement ouvert les portes � tous les amoureux du club, capables d�investir. Et l�, c�est � ceux qui ram�nent le plus d�argent de diriger le club. C�est pourquoi, avec cette mani�re de faire, en gardant les vieux r�flexes qu�on pourra dire qu�il y a du �mauvais d�part�, et que les d�s sont pip�s� * 2) Syst�me de comp�tition : il semblerait que changer de syst�me de comp�tition ne pose aucun probl�me en Alg�rie, puisqu�apr�s la d�cision de l�AG de juin 2010, instituant une D2 � trois groupes, il a �t� d�cid� tout derni�rement qu�une seule D2 sera mise en place pour 2010- 2011. Et qu�en est-il des clubs qui se sont pr�par�s, qui ont proc�d� � des recrutements et qui m�ritaient d�acc�der, compte tenu de leur classement lors de la saison 2009- 2010 ? Autre probl�me soulev�, celui du nombre de clubs qui seront rel�gu�s � l�issue de la saison 2010-2011. Pour Hadj Seba�, ex-joueur et entra�neur du WAT, et actuellement dirigeant, �ce n�est pas normal de faire rel�guer trois clubs sur les 16 de la D1. Le pourcentage est beaucoup trop important (pr�s de 20%). Ailleurs, en France, en Angleterre, ou en Espagne, ils sont 18 ou 20 clubs, et trois rel�gu�s, cela se comprend� Peut-on croire que cette d�cision est logique ? Absolument pas, le joueur et le club doivent tout n�gocier avant la signature d�un contrat, car en imposant une dur�e de contrat, on ne rendra service ni au joueur ni au club. Dans ce cas, il est loisible d�imaginer plusieurs situations qui pourraient entra�neur des d�g�ts consid�rables. Voyons ce qui se fait ailleurs avant de prendre des d�cisions qui pourraient nuire au football. Ailleurs, les n�gociations sont ardues entre le club et le joueur concernant le volet financier et la dur�e du contrat. Chaque partie usera de tous les moyens l�gaux et convaincants pour d�fendre ses int�r�ts. En conclusion, il faut reconna�tre que le passage de l�amateurisme au professionnalisme n�a jamais �t� une petite affaire. Pour cela, la participation de tous ceux qui peuvent apporter un plus est souhaitable. Les agents des joueurs, partie prenante, sont dispos�s � d�l�guer des repr�sentants pour participer aux prochains s�minaires et r�unions qui seront organis�s par les instances sportives nationales, et y apporter leur modeste contribution.