Beaucoup de choses ont été réalisées dans le programme de l'électrification des zones reculées de la wilaya ces dernières années, pour améliorer les conditions de vie des citoyens et relancer les activités agricoles, notamment les petites exploitations à caractère vivrier. Néanmoins, à Chetouane, une daïra à vocation agricole, il reste beaucoup à faire. Bon nombre de fermiers et de petits agriculteurs dans la localité d'Amieur vivent dans des conditions difficiles. Certains ont abandonné leurs parcelles de terre qu'ils ne peuvent plus cultiver, faute d'énergie électrique. C'est le cas de toutes les familles de Laâribat, qui lancent un appel de détresse aux responsables pour un branchement électrique à une ferme agricole, qui assure la survie de plusieurs membres de la famille Chellali Bouama. Le père a frappé à toutes les portes, il a saisi le wali de Tlemcen qui l'a orienté vers la Sonelgaz pour étude. Il a même sollicité les services du Premier ministre ; mais toujours rien à l'horizon, et ce, malgré l'intervention du médiateur de la République. Pourtant, lors d'une visite effectuée dans la wilaya, le directeur général de la Sonelgaz a instruit les responsables locaux d'accorder une priorité aux fellahs. Beaucoup ont renoncé au travail de la terre, des milliers de parcelles agricoles sont abandonnées dans l'arrière-pays, isolées faute de raccordement au réseau électrique et sans eau. C'est la faillite pour ces petits exploitants qui n'ont d'autres ressources que les produits de la terre. M. Zenasni