Les fellahs de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, où la sécheresse sévit, détruisant les cultures et les céréales, lancent un cri de détresse. Ils demandent à être exonérés des redevances du droit de concession des terres agricoles. Ce sont des dettes qui se sont accumulées des années durant et qui doivent être réglées par les cultivateurs qui se disent déficitaires. Ces terres sont «ingrates» à cause de l'importante sécheresse de cette région semi-aride située dans le fin fond de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, sans oublier les grêlons qui s'abattent épisodiquement sur les terres, détruisant tout sur leur passage et, bien sûr, les maladies qui peuvent miner les cultures. «Cette situation à pertes a poussé la plupart d'entre nous à nous tourner vers des petits travaux journaliers pour subvenir aux besoins de nos familles. Sans bénéfices, nous ne pouvons pas profiter de ces terres. C'est que ce sont des redevances du droit de concession qui s'accumulent et qui nous sont réclamées» dira un fellah de la localité de Bir-el-Hmam, daïra de Marhoum. «Nous demandons à être exonérés de ces redevances du droit sur ces terres qui n'assurent même pas la pitance de nos enfants.» A.M.