Le renouvellement de la composante du Conseil de déontologie médicale continue de susciter des réactions. Quatre syndicats, à savoir le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSP), le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGFP), le Syndicat national des médecins libéraux (SNML) et le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) interpellent le ministre de la Santé. Ils l'appellent à promulguer les textes d'application pour permettre la séparation des Ordres des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Quatre syndicats du secteur de la santé se sont réunis avec à l'ordre du jour l'examen de la situation qui prévaut au sein du Conseil national de déontologie médicale. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSP), le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGFP), le Syndicat national des médecins libéraux (SNML) et le Syndicat national algérien des pharmacien d'officine (Snapo) ont débattu au cours de cette rencontre de « la situation préoccupante qui prévaut au sein du Conseil national de déontologie médicale dans ses trois composantes : médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens ». Ils considèrent cette situation « préjudiciable pour l'exercice de la profession et la bonne prise en charge des malades » et interpellent le ministre de la Santé afin de « promulguer en urgence les textes d'application de la loi sanitaire concernant la séparation des trois Ordres ainsi que l'organisation des élections ordinales dans les plus brefs délais ». C'est, en effet, la non-promulgation des textes d'application de la loi sanitaire adoptée en 2018 qui empêche la séparation des trois Ordres, à savoir celui des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes. Cette séparation est bel et bien prévue dans la loi mais, faute de textes d'application, elle ne peut être traduite sur le terrain. Si les élections pour le renouvellement du Conseil national de déontologie médicale se déroulaient avant l'entrée en vigueur des textes d'application, la séparation des Ordres ne pourrait se faire. Les élections pour le renouvellement des sections ordinales sont à l'origine d'une grande division au sein de différentes professions. Les médecins sont majoritairement d'accord pour le report des élections en attendant la promulgation des textes d'application de la loi sanitaire. Au niveau des chirurgiens-dentistes, la situation est un peu plus compliquée puisque l'Ordre des chirurgiens-dentistes fonctionne avec un conseil national bicéphale. En date du 29 décembre dernier, le président du Conseil national de l'ordre des médecins saisissait les présidents des sections ordinales pour les informer qu'il avait été décidé du report des élections en raison de la situation sanitaire et de l'interdiction de tous types de rassemblements. Une décision qui continue de susciter des remous. N. I.