Les villageois de Djelalta, relevant de la commune de Sidi-Khettab, rattachée à la daïra d'El-Matmar, située à une quarantaine de kilomètres, à l'est du chef-lieu de Relizane, ne cessent de réclamer une ligne de transport urbain pour rejoindre le chef-lieu de la commune de Sidi-Khettab, qui est à quelques kilomètres, et se plaignent de la rareté des moyens de transport, notamment durant le vendredi. Ayant toutes les peines du monde à se déplacer, ils ont également des difficultés à se rendre dans les localités avoisinantes, telles que Khouaouna, Ouled-Ahmed. Ils sont contraints, de ce fait, à recourir aux chauffeurs de taxi clandestins, lesquels profitent de la situation, s'imposant en maîtres des lieux. Ils font le déplacement en fixant leurs propres tarifs. Les clandestins sont devenus leur bouée de sauvetage, malgré le prix fort à payer. Les protestataires sollicitent l'intervention du directeur des transports pour mettre fin à ce diktat, et à cette situation qui perdure et qui les pénalise lourdement. A. Rahmane