Concernant la situation au Mali, M. Boukadoum a affirmé que l'Algérie avait initié plusieurs démarches pour accompagner le peuple malien dans la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. Le Comité de suivi de la mise en œuvre de l'accord s'est récemment réuni à Kidal (nord du Mali), sous l'égide des autorités maliennes, des années après la signature par les parties libyennes de ce document, a-t-il ajouté précisant qu'«il s'agit d'un nouveau pas d'une extrême importance», en ce sens qu'il permet d'impulser la mise en œuvre des clauses de l'accord. «L'Algérie suit de plus près les derniers développements au Mali», a souligné le chef de la diplomatie algérienne, ajoutant que «son rôle consiste, sur instructions du président de la République, en le rétablissement de la confiance entre les parties signataires de l'accord, ce qui est tout aussi important pour la sécurité de l'Algérie. L'occasion était pour le ministre de rappeler l'attaque terroriste ayant ciblé le consulat d'Algérie à Gao, dans le nord du Mali, laquelle a coûté la vie au consul général et au vice-consul. Il est à noter que la réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, qui s'est tenue pour la première fois dans la ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été saluée par toutes les parties concernées, y compris les Nations-Unies, qui ont estimé que cette réunion historique constituait un «nouveau départ ayant contribué au renforcement de la confiance» entre les parties signataires de l'accord, à même de faire avancer la mise en œuvre de ses clauses de manière à rétablir la paix dans le nord du pays. R. I.