En visite d'inspection, lundi, au complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Sid Ali Khaldi, accompagné de la secrétaire d'Etat chargée du sport d'élite, Salima Souakri, a ordonné l'accélération des travaux de la pose de la nouvelle piste d'athlétisme au stade Sato, pour sa livraison fin mars. «Le ministre a donné des instructions pour que les travaux soient achevés à la fin du mois de mars afin de le rouvrir aux athlètes», a indiqué le MJS qui rappelle qu'en plus de la piste, le terrain a été doté d'un nouvel éclairage pour permettre aux sportifs de s'entraîner de nuit, ainsi que la réouverture des deux salles de renforcement musculaire qui seront équipées dans les prochaines semaines. En travaux depuis pratiquement sept ans, le stade d'athlétisme (Sato) communément dit «stade annexe» devrait ainsi être livré d'ici quelques semaines pour permettre aux nombreux athlètes de s'y entraîner. Cédé par le MJS à la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) au terme d'une convention, cette infrastructure, d'une capacité de 2300 places, pourra accueillir près de 3300 personnes, avec des tribunes amovibles. Pour rappel, les travaux entrepris concernent l'ensemble du stade avec ses différentes parties à commencer par la piste qui reste le «clou» de cette enceinte sportive qui n'a pas abrité de compétitions internationales depuis 2013. Les travaux de la piste portent sur le décapage et la pose d'un nouveau revêtement avec la création d'un neuvième couloir. Elle aura une épaisseur de 13,5 mm, sera de couleur verdâtre et sera équipée d'un système de drainage des eaux. Redoutée par les athlètes en raison de risques de blessures, la FAA ne pouvait s'aventurer à programmer des meetings dans ce stade qui a été limité ces derniers temps à l'entraînement de certains athlètes. Avec la visite du ministre de la Jeunesse et des Sports, les choses devraient s'accélérer pour permettre à la fédération de programmer quelques événements notamment durant le mois sacré de Ramadhan. «La réfection du Sato ne pourra que soulager la FAA, mais surtout des clubs de la capitale dont les athlètes ne trouvent plus d'endroit pour s'entraîner», a écrit le chargé de la communication de la FAA. A. A.