Plus d'une dizaine de filières ont été ouvertes cette année par la formation et l'enseignement professionnels. Il s'agit de domaines qui répondent aux besoins de l'économie nationale. Le bac professionnel est un projet qui a été retardé par la conjoncture sanitaire mais demeure l'une des priorités des pouvoirs publics prévu en septembre prochain. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - C'est en ces termes que s'est exprimée la ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Houyam Benfriha, hier au Forum du journal arabophone Echaâb. Il a été question de modernisation du secteur et son ouverture sur le monde économique. Pour ce faire, la ministre a cité les échanges internationaux notamment avec l'Unicef et l'Unesco dans les domaines du soutien pédagogique et des équipements des centres et instituts de la formation professionnelle. Ce qui a permis au secteur l'introduction dans ses cursus de nouvelles filières, dont l'industrie navale liée à la réparation dans les zones portuaires, le domaine ferroviaire dans un institut national, la formation d'assistants notaires, la filière gaz et hydrocarbures dans les zones du Sud, la gestion des déchets et la protection de l'environnement, ainsi qu'un nouveau diplôme d'entrepreneuriat et management. Outre cela, la ministre a cité les spécialités liées aux énergies renouvelables, une filière de formation destinée aux coopératives de jeunes bénéficiaires de projets de prospection des gisements aurifères de Tamanrasset et Djanet, celle de l'industrie de transformation alimentaire de fruits et légumes ainsi que la spécialité de restauration du patrimoine architectural. Dans ce contexte, l'institutionnalisation d'un salon national de l'innovation a été annoncée. Selon Houyam Benfriha, cette initiative a été encouragée par la réussite du dernier salon de Médéa qui a permis la détection de compétences de jeunes diplômés issus de la formation professionnelle, citant des prototypes de l'industrie de transformation et de l'énergie renouvelable. Concernant l'accompagnement des start-up, elle dira que 49 centres d'accompagnement ont été mis en place à travers les wilayas afin d'accompagner la dynamique d'entrepreneuriat des jeunes porteurs de projets. La prise en charge de la population des zones d'ombre a été citée comme étant l'une des priorités du secteur par la création de classes spécialisées destinées aux femmes au foyer ainsi qu'aux jeunes par des cycles de qualification courts prévus dans les écoles et maisons de jeunes. Outre cela, dans le cadre de l'ouverture du secteur de la formation et l'enseignement supérieurs, la ministre expliquera que des accords de partenariat sont signés avec les universités afin de bénéficier de l'expérience du secteur de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique. Dans le même cadre de la qualification de qualité, des accords de coopération sont signés avec 700 entreprises nationales de production afin d'accueillir les stagiaires des 495 spécialités de la formation professionnelle et les 98 spécialités de l'aptitude professionnelle dont dispose actuellement le secteur. A. B.