Le MC Oran, qui vient de valider son billet pour les huitièmes de finale de la coupe de la Ligue, voit sa ligne d'attaque caler après avoir brillé de mille feux, donnant des soucis à son entraîneur en vue de la phase retour de la Ligue 1 de football. Les «Hamraoua» ont réussi à inscrire seulement 1 but lors de leurs quatre derniers matchs, une faible moisson pour une attaque qui a réussi à comptabiliser pas moins de 26 réalisations lors de la phase aller. La dernière sortie des Oranais, vendredi passé sur le terrain du CA Bordj Bou-Arréridj dans le cadre du tour préliminaire de la coupe de la Ligue, a accru les inquiétudes de leur entraîneur Kheïreddine Madoui. Celui-ci s'est plaint, à l'issue du match, du manque de réalisme de ses capés. Un état de fait qui les a obligés à recourir à la fatidique séance de tirs au but pour décrocher leur qualification, le match s'étant soldé dans le temps réglementaire et additionnel par un nul vierge. «Nous nous sommes créé beaucoup d'occasions franches de scorer sans pour autant les concrétiser. Le même scénario s'est produit lors des précédents matchs, ce qui nous oblige à chercher des solutions pour retrouver notre efficacité d'avant», a regretté l'ancien coach de l'ES Sétif. La mission risque de s'avérer délicate, surtout après l'échec de la direction du club à engager un attaquant de pointe de valeur comme réclamé par Madoui, lors de la précédente période des transferts, clôturée le 11 avril. Au cours du dernier mercato, la direction de la formation d'El-Bahia s'est contentée de recruter un gardien de but et un milieu de terrain, respectivement Athmane Toual et Abdesmed Bounoua, rappelle-t-on. Cela se passe au moment où la même direction a décidé de mettre ses deux attaquants, Hichem Nekkache et Walid Derrardja, recrutés lors du mercato estival et considérés comme les plus gros salaires de l'effectif mouloudéen, à la disposition de l'équipe de la réserve pour avoir refusé de résilier à l'amiable leurs contrats. Ayant terminé à la troisième place la phase aller du Championnat, le MCO nourrit de grosses ambitions sur la deuxième partie de l'exercice. La réalisation de ses objectifs, aussi bien en Championnat qu'en coupe de la Ligue, dépend du réveil de sa ligne d'attaque, estime-t-on dans les milieux du club qui n'a plus goûté à la joie des consécrations depuis... 1996.