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CE MONDE QUI BOUGE
Le 11 Septembre, c�est aussi Allende
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 09 - 2010

Dans l�esprit de beaucoup, la date du 11 septembre �voque les attentats-suicides du World Trade Center � New York en 2001. De Salvador Allende, pr�sident socialiste du Chili, mort les armes � la main le 11 septembre 1973, face aux militaires putschistes du g�n�ral Pinochet, peu se souviennent. Retour en arri�re.
Le 4 septembre 1970, avec 36,6 % de voix, soutenu par une coalition socialocommuniste et de petits partis de gauche, �l�Unit� populaire�, Allende cr�e la surprise en devan�ant le candidat de droite Jorge Allessandri (35,3 %) et le d�mocrate chr�tien Radomiro Tomic (28,1 %). Il lui restait une �tape � franchir, faire avaliser sa victoire par le Parlement gr�ce � l�appui des d�mocrates-chr�tiens. Les Etats-Unis, qui ne s�attendaient pas � la victoire du candidat de gauche, vont s�employer � l�emp�cher de devenir chef de l�Etat chilien. Sur ordre du pr�sident am�ricain Richard Nixon, la CIA initie alors deux sc�narios. Le premier pacifique, connu sous le nom de code de �Track One� consistait � convaincre les d�put�s d�mocrates- chr�tiens de ne pas voter pour Allende. Ce plan ayant �chou�, ils mettent en branle le second, �Track Two�, avec pour acteur principal l�arm�e chilienne charg�e d�annuler les �lections. Ce second plan �choue �galement. Et Allende devient chef de l�Etat chilien. Elu, il met en �uvre le programme socialiste de l�Unit� populaire : nationalisation des banques, des mines, r�forme agraire, s�curit� sociale pour tous... Le produit int�rieur brut (PIB) augmente, les salaires �galement et le ch�mage est ramen� � moins de 4 %. La droite chilienne s�inqui�te. Augustin Edward Eastman, l�homme le plus riche du Chili, se rend aux Etats-Unis, sollicite l�aide de son ami Rockefeller. Il rencontre Richard Helms, chef de la CIA, et le pr�sident Nixon, pour qui l�exp�rience chilienne est autrement plus dangereuse que la r�volution cubaine pour les int�r�ts am�ricains. En effet, Washington et ses alli�s ont souvent oppos� le mod�le de la d�mocratie parlementaire pluraliste � la �dictature socialiste� bas�e sur le parti unique. Or, voil� qu�au Chili, la gauche chilienne s�empare des leviers de la d�mocratie dite lib�rale pour faire bouger les choses. Car dans l�esprit d�Allende, pas question, au nom du socialisme et des travailleurs, de confisquer le pouvoir en mettant fin au pluralisme politique. De ce fait, aux yeux de l�Occident capitaliste, �la voie chilienne pour le socialisme�, exp�rience unique d�un socialisme pluraliste d�mocratique par la voie institutionnelle l�gale, constituait un dangereux pr�c�dent. Aussi, n�h�sitera-t-il pas un instant � violer les r�gles de la d�mocratie lib�rale dont il se pr�valait, en fomentant un coup d�Etat contre Allende arriv� au pouvoir par la voie du suffrage universel ! La CIA entreprend alors de d�stabiliser le pouvoir d�Allende. Manifestations de rue entre partisans et opposants au r�gime se multiplient sur fond de sabotages �conomiques, de p�nuries organis�es, de hausse des prix. L�opposition appelle les couches moyennes � �vaincre le communisme destructeur de la civilisation chr�tienne en terre chilienne �. Entre-temps, la m�me CIA parvient � retourner la d�mocratie- chr�tienne qui rallie l�opposition de droite. Et en 1973, avec 53 % de voix, les d�mocrateschr�tiens alli�s � la droite conservatrice remportent les �lections l�gislatives. Mais en obtenant plus de 43 % de voix, l�Unit� populaire est sortie renforc�e, huit points de plus qu�en 1970 ! De fait, l�opposition n�a pas la majorit� absolue au Parlement et ne peut destituer le gouvernement de l�Unit� populaire. Ce dernier menace de recourir � un r�f�rendum populaire afin que les Chiliens se prononcent sur leur sort. La crainte d�un vote pl�biscitant les choix d�Allende pr�cipite les �v�nements. Le 11 septembre 1973, sous le commandement du g�n�ral Pinochet, l�arm�e bombarde le palais pr�sidentiel de la Moncada. S�adressant au peuple, Salvador Allende d�cide de se battre jusqu�au bout. �Je ne reculerai pas. Je n�ai pas d�autres choix�. Telles �taient ses derni�res paroles prononc�es sur la radio chilienne quelques heures avant sa mort. La suite, une dictature sanglante, qui a dur� 17 ans, et qui fit plusieurs dizaines de milliers de morts.

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