Invalidée par les services du MJS, notamment la commission nationale de suivi du renouvellement des instances sportives nationales, l'AG élective de la FAHB qui avait plébiscité le président sortant Habib Labane sera réorganisée aujourd'hui au niveau de l'ex-ISTS Rachid-Harraïgue. En concurrence le trio Labane-Aloui-Aliout qui avait concouru lors de l'AGE tenue le 12 avril dernier ayant permis à Habib Labane de triompher en ayant récolté 50 voix contre 33 à Tahar Alioui et seulement 16 votes favorables à Yassine Aliout. Une réélection remise en cause par les recours de quelques membres de l'AG (Mustapha Doballah) et un des deux concurrents à Labane (Alioui) concernent notamment l'application de la règle de la victoire à une majorité simple (50% des voix+1) ainsi que le double vote d'un membre du BF qui a également voté pour son club d'origine (Mila). Après un premier des trois recours introduits, la CNSRISSN a fini par invalider la session élective du 12 avril et la convocation d'une nouvelle pour ce jeudi. Une décision qui peut valoir un retournement de situation dans le cas où les voix des candidats malheureux (Alioui et Aliout) seront réunies. Dans cette optique, les congressistes de l'AG/FAHB ont engagé ces derniers jours d'intenses tractations pour adopter une «stature commune» lors du conclave d'aujourd'hui. Un scrutin que des membres de la liste de Tahar Labane considèrent comme étant une simple formalité, tellement l'écart, à leurs yeux, est important. L'un d'eux, qui figuraient pourtant parmi les dissidents de l'ancien BF dirigé par Tahar Labane, a répondu qu'il n'avait pas le choix dès lors que les autres clans se présenteront en rangs dispersés. Et c'est justement cette «anomalie» que les «décideurs» comptent «réparer» en intimant les différents protagonistes l'ordre de se liguer derrière le candidat Tahar Alioui. Ce dernier, dans un entretien accordé à notre journal, assurait qu'il sera ce «rassembleur» qui fera en sorte d'écouter toutes les sensibilités du handball. «Durant tout mon parcours, j'ai toujours été quelqu'un de rassembleur. La famille du handball est très divisée. C'est une vérité et je compte recoller les morceaux en tant que rassembleur. Ceux qui voteront pour moi, je les remercie d'avance et ceux qui ne le feront pas, je ferai tout pour les gagner à ma cause», a-t-il confié. Lui qui continue de se lamenter de son sort lors des élections de 2017 «si ce n'était pas l'ancien ministre Ould-Ali qui m'avait gommé» pour ouvrir la voie à Tahar Labane. Un président sortant dont les bilans ont été adoptés en dépit que son mandat ait été un véritable fiasco. Ses promesses électorales de 2017 n'ayant jamais été tenues à l'exemple du lancement d'une ligue professionnelle, projet qu'il comptait rééditer lors d'un second mandat. Résistera-t-il au «veto» des décideurs et membres de l'AG ? M. B.