Coup d'envoi aujourd'hui des examens nationaux. Les élèves de cinquième année primaire sont les premiers à être concernés. Ils seront plus de 800 000 à passer les épreuves de l'examen de fin de cycle primaire. Un protocole sanitaire est imposé aux élèves et aux encadreurs en raison de la situation épidémiologique. Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Les élèves du primaire ouvrent le bal. Ils passeront aujourd'hui les épreuves de l'examen de fin de cycle primaire qui ne dure qu'une seule journée. Pas moins de 853 391 candidats dont 436 469 garçons et 416 922 filles sont concernés. Ils seront dispatchés sur 14 472 centres d'examen. Pour éviter de perturber les jeunes candidats, c'est au sein même de leurs écoles que l'examen se déroulera sous la surveillance d'enseignants n'y exerçant pas. Les épreuves concerneront trois matières, à savoir la langue arabe, les mathématiques et la langue française. Aucun retard ne sera toléré une fois les sujets distribués, et le coup d'envoi sera donné à 8h30mn. Les enfants aux besoins spécifiques, qu'ils soient non-voyants, sourds-muets, trisomiques ou autistes en sont dispensés. Si l'examen n'est qu'une simple formalité pour une grande majorité des élèves, avec des taux de réussite au plan national qui dépassent souvent les 80%, son organisation nécessite néanmoins une grande logistique. Le ministre de l'Education nationale a d'ailleurs réuni par visioconférence, l'ensemble des directeurs de l'éducation pour insister sur la nécessité de sensibiliser l'ensemble des encadreurs des examens nationaux à veiller à ce que chacun accomplisse les missions administratives qui lui sont dévolues, mais surtout au strict respect du protocole sanitaire mis en place pour s'assurer que les centres d'examen qui connaissent une grande concentration ne deviennent pas des foyers de contamination au Covid-19. Pour cela, le département de Ouadjaout avait déjà mis en place un protocole sanitaire applicable aux trois examens nationaux. Avant même le début des épreuves, les centres d'examen devaient être désinfectés, alors que les chefs de centre, secondés par des sous-directeurs chargés de veiller au strict respect du protocole sanitaire, doivent mettre du gel désinfectant à la portée de tous, des poubelles pour se débarrasser des masques et des mouchoirs utilisés, tout en s'assurant de la disponibilité de l'eau au niveau des sanitaires. En arrivant au niveau des salles d'examen, les candidats seront installés par groupes de 20 par classe avec une disposition de tables permettant le respect de la distanciation physique. Le port du masque est obligatoire pour tous : encadreurs, surveillants et candidats devront le garder tout le temps qu'ils seront à l'intérieur. Les candidats ne sont autorisés à baisser les masques qu'au moment de la vérification de leur identité. Le jour des examens, les chefs de centre et encadreurs sont tenus de faire respecter le principe de la distanciation physique dans tous les espaces, en mettant en place un plan de circulation des candidats avec une première station pour leur accueil, une seconde pour la prise de température, une autre pour la fouille et, enfin, une dernière pour prendre connaissance de la salle où se déroulera l'examen. Dans chaque centre d'examen, une salle sera dédiée à la réception de candidats suspectés d'être porteurs du Covid-19. Le ministère de l'Education nationale a prévu 13 centres de collecte devant recevoir les copies, avant que ces dernières ne soient dispatchées sur 62 centres de corrections lesquelles s'étaleront du 7 au 17 juin avant la très attendue annonce des résultats. N. I.