L�Alg�rie prend part au 3e championnat de l�UNAF qui se d�roule � Mesrata (Libye) depuis lundi. Lors de son premier match, la s�lection coach�e par Yahya Tolba s�est lourdement inclin�e face � son homologue marocaine (0-7). Ce tournoi, auquel est invit�e la Palestine, regroupe, en outre, la Libye (pays h�te) et la Tunisie. Les Alg�riens affronteront cet apr�smidi (17h) les Tunisiens, battus mardi par la Libye (6-1). Les Libyens, qui poss�dent la meilleure �quipe de la zone 1 de la CAF (Maghreb), avaient entam� le tournoi par une large victoire face aux Palestiniens (21-0). Toutes les formations engag�es dans ce tournoi ont pr�sent� des s�lections issues de leur championnat local de football en salle. Sauf l�Alg�rie. Ce n�est pas la premi�re fois que la FAF engage des �quipes alg�riennes � des comp�titions internationales alors que le futsal n�existe que sur le papier en Alg�rie. A chaque fois, les r�sultats de ce �tourisme du football� s�av�rent calamiteux. Cette ann�e, la FAF a offert la repr�sentation alg�rienne � la LRW d�Oran que pr�side Hadj Ghorbal. Ce dernier, dans une d�claration � un quotidien r�gional, a tenu � remercier le pr�sident de la FAF en personne qui a fait confiance � sa ligue pour repr�senter l�Alg�rie � cette comp�tition r�gionale. Il a par ailleurs reconnu que son team n�a pas b�n�fici� de tous les moyens (pr�paration en salle) pour pr�parer l��quipe confi�e, pour information, � un technicien (Yahya Tolba) qui s�occupe de la cellule des �coles de football au niveau de la LRFWO. Les mauvaises langues expliquent le cadeau offert par Raouraoua � cette ligue par les affinit�s nou�es par le pr�sident de la FAF avec une association � caract�re socio-sportif implant�e � Oran. Celle-ci, dont le pr�sident a �t� d�sign� un temps pr�sident de la commission futsal au sein de la FAF, a toujours activ� dans le sens des int�r�ts de la f�d�ration. En ce sens qu�il y a deux saisons, elle avait r�ussi la gageure de �d�gonfler� la pression qui pesait sur la FAF qui venait de d�cider de n�attribuer qu�une place aux clubs de la D2 candidats � l�accession en premi�re division. L�association en question est venue au secours de la f�d�ration en poussant les clubs de la r�gion ouest � ne pas suivre le mouvement de boycott d�clench� par le pr�sident du MOC, M. Madani Abdelhakim. Ce dernier a �t� suspendu quelques mois plus tard par la CD de la� LNF pour deux ann�es suite � une affaire de �voie de fait� C��tait la version officiellement invoqu�e� Un projet de campagne Le r�sultat du match contre le Maroc n�est donc point une surprise. Comme il est attendu de cette �s�lection nationale� d�autres d�faites � l�occasion de ce tournoi maghr�bin. C�est le fruit d�une politique f�d�rale d�faillante. A l�instar des jeunes s�lections nationales qui ont toutes p�riclit� dans leurs qualifications respectives (U17, U20, etc.), le football en salle est, somme toute, une affaire de copains. La FAF, qui s�empresse � mettre en application les recommandations de la Fifa en termes de d�veloppement du football professionnel, ne semble pas tourment�e par la situation des jeunes cat�gories, du football f�minin encore moins du football en salle. Pourtant le projet de mise en place d�une structure de gestion de cette discipline compl�tement ind�pendante du football � 11 remonte � la derni�re d�cennie du si�cle dernier. Comme le beach-soccer, cette pratique jouit d�une attention particuli�re au sein de l�instance de Blatter. C�est un sport qui fait son chemin � travers le monde, en Europe, aux Am�riques et m�me en Arabie. En Libye, le futsal est en train de surclasser le football classique. Le championnat local est dirig� par une structure d�pendant de la F�d�ration libyenne mais qui a ses propres (gros) moyens. Les pratiquants n�ont, contrairement aux ��quipes alg�riennes� envoy�es aux comp�titions internationales, aucune filiation avec les clubs de football classique. L�Alg�rie, qui se targue d��tre la seule nation arabe � avoir pris part au Mondial-2010, n�est pas capable de fournir une s�lection de futsal digne de ce nom. L�EN �A�, qui a particip� � l�aventure sud-africaine, confirme bel et bien qu�elle est cet arbre qui cache la for�t. Jusqu�� quand ?