Après la validation du mandat des députés et l'élection de son président, l'APN a procédé, hier, à l'adoption de la liste des vice-présidents, en attendant la désignation des membres des commissions permanentes. Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - La nouvelle Assemblée populaire nationale a organisé, hier, sa deuxième séance plénière, après celle de jeudi, consacrée à l'adoption de la liste des neuf vice-présidents de l'institution législative. Les députés ont adopté à l'unanimité cette liste proposée par les groupes parlementaires conformément à l'article 13 du règlement intérieur de l'APN, au titre de la première année de la 9è législature, lors d'une séance présidée par le président de l'APN, Brahim Boughali. Il s'agit des députés Bentabet Azzi et Fitas Belakehal du parti du Front de libération nationale (FLN), Benaouda Bentahar et Salim Merah (indépendants), Youcef Adjissa et Sariha Kaci du Mouvement de la société pour la paix (MSP). La liste inclut également un député du Rassemblement national démocratique (RND), du Front El Mostakbal et du Mouvement El Bina El Watani, respectivement : Moundir Bouden, Khelifa Benslimane et Ali Tarbagou. Ce mode de désignation n'a toutefois pas été du goût de tous les nouveaux députés même si la liste était adoptée à l'unanimité. Prenant la parole, Bensebkak Ali, député indépendant, a critiqué la manière dont sont désignés ces vice-présidents, plaidant pour leur élection par les députés. Intervenant à l'issue de l'adoption de la liste, le président de l'APN, Brahim Boughali, a mis l'accent sur l'importance d'œuvrer à relever les défis et à répondre aux aspirations des Algériens qui ont choisi leurs représentants au sein de l'instance législative. «Nous sommes confrontés, en tant qu'Assemblée, à de grands défis et de nombreux enjeux, et tenus d'être à la hauteur des aspirations des citoyens », a-t-il déclaré, invitant les groupes parlementaires à proposer des députés qui les représenteront au sein des commissions permanentes. «Des commissions en mesure de mettre la barre très haut en relevant les défis et disposées à servir les citoyens en transmettant leurs préoccupations », a-t-il dit. Pour ce faire, il a appelé à faire en sorte que le choix de ces députés soit objectif et repose uniquement sur le critère de la compétence. Par le passé, le choix des membres des commissions notamment le président, le vice-président et le rapporteur faisait l'objet d'âpres tractations entre les différents groupes parlementaires et entre les députés du même groupe. La commission des affaires étrangères est souvent convoitée par de nombreux parlementaires pour les privilèges à qui elle donne accès, alors que la commission de l'éducation est toujours sollicitée par les députés islamistes. K. A.