Dans le cadre de l��radication de l�habitat pr�caire, l�APC de Miliana a men� une op�ration de relogement de 36 familles du site de ce que fut en fait un ghetto o� s�entassaient des familles d�sh�rit�es dont le nombre n�a fait que s'accro�tre durant la d�cennie 1990, et qui n�avaient en fait de logement que le nom. Ce sont des abris de fortune r�alis�s � une certaine �poque, financ�s par ce qu�a �t� le Fonal (Fonds national d�aide au logement) En plus de ces 36 familles, s�ajoutent 4 autres recas�es apr�s que leurs logements de la cit� des Cerisiers sont devenus inhabitables � cause d�un glissement de terrain qui avait touch� plusieurs blocs en 2008 qui ont, d�ailleurs, �t� vid�s de tous leurs occupants depuis. Sur le site du Fonal, en 2005, 100 habitations pr�caires ont �t� d�nombr�es, mais le nombre de familles �tait bien sup�rieur. Pour �radiquer ce bidonville, un programme de 168 logements sociaux avait �t� lanc�. 36 familles ont �t� relog�es en 2006, 53 en 2009 et 51 en 2010. Avec l�ach�vement du programme des 168 logements, 28 familles recens�es seront relog�es d�ici � la fin de l�ann�e en cours, indique le chef de la da�ra de Miliana. Ainsi, le site du Fonal sera enti�rement �radiqu� et l�assiette r�cup�r�e, puisque les engins de d�molition passeront d�s que les familles sont relog�es pour �viter que certains viennent repeupler le bidonville. Mercredi dernier, c��tait le tour des 36 familles qui vivaient depuis quelque 40 ans dans les pires conditions de vie dans ce qu�on appelait �la Cit� communale� situ�e dans le quartier �Korkah�, auxquelles on a adjoint 36 venant de la cit� des Cerisiers. L�op�ration de relogement, avant d��tre lanc�e d�s les premi�res heures de la matin�e de mercredi, a �t� presque entour�e de secret, les b�n�ficiaires n�ayant �t� inform�s qu�� la derni�re minute afin d��viter que certains ne fassent venir chez eux des familles pour pouvoir b�n�ficier de plus de logements, comme cela s�est souvent pass� ailleurs. L�op�ration s�est d�roul�e sans incident majeur, les autorit�s locales ayant mobilis� les moyens humains et mat�riels pour venir en aide aux familles. Cependant, les femmes ont eu � mettre un b�mol � leur youyous eu �gard aux surprises d�sagr�ables qu�elles n�ont pas manqu� de rencontrer en faisant un tour des lieux : tuyaux de cuivre arrach�s, sanitaires endommag�s, �lectricit� et conduites d�eau � reprendre et pour couronner le tout, certains blocs n��taient pas branch�s au r�seau des �gouts ou bien le r�seau lui m�me bouch� par des gravats. C��tait la d�convenue. Cependant les �quipes de l�OPGI, de la Sonelgaz, des eaux ont �t� mobilis�es pour effectuer les r�parations, parce que quelque part un service n�a pas accompli sa mission convena-blement, notamment le suivi et le gardiennage. Par ailleurs, on signale qu�une famille a refus� de se d�placer qu�elle n�a b�n�fici� que d�un 2 ou F3 au lieu d�un F4 qu�elle a exig�. Une autre chef de famille, �victime de la trag�die nationale�, a lui aussi refus� parce qu�il a exig� qu�un deuxi�me logement soit attribu� � son fis mari� depuis peu, p�re d�une petite fille sous le pr�texte qu�il ne s�entend pas avec sa bru. A ce sujet, le chef de la da�ra de Miliana pr�sent sur les lieux au c�t� du P/APC est cat�gorique : �Ou les familles prennent possession des logements qui leur sont attribu�s ou bien elles seront expuls�es. Les habitations pr�caires seront ras�es.� On indique, par ailleurs, qu�un programme de r�alisation de 150 logements est en cours pour �radiquer enti�rement l�habitat pr�caire. Tout comme seront �radiqu�s les baraquements situ�s pr�s des remparts c�t� est de la ville de Miliana. Remparts qui servaient d�annexe � un �tablissement scolaire. L�espace qui sera d�gag� permettra d��tendre l�esplanade qui donne sur la vall�e, et qui offre au visiteur une vue imprenable sur la vall�e du Ch�lif en contre-bas. Une autre op�ration non moins importante va �tre entreprise � Milinana consistera � effectuer des travaux importants de confortement des deux plus vieux lyc�es de la r�gion, les lyc�es Mohamed- Abdou et Mustapha-Ferroukhi, 2 lyc�es qui ont vu passer dans leurs classes bien des hommes et des femmes qui sont devenus des cadres sup�rieurs du pays, il faut le reconna�tre.