Plus de 500 places pédagogiques de formation supérieure dans différents domaines paramédicaux ont été dégagées au titre de l'année universitaire 2017-2018 à Alger, a-t-on-appris jeudi auprès d'une responsable relevant de la Direction de la santé. «Les 522 places pédagogiques ouvertes concernent huit spécialités dont celles d'infirmier de santé publique (350 postes), sages-femmes (30), manipulateur d'imagerie médicale (65), laborantin (40), ergothérapeute (14), aide-soignant (12), assistant social (6) et agent de l'hygiène publique (5)», a déclaré à l'APS, Dr Nebbache Nadira, chef de service de la formation à la Direction de la santé de la wilaya d'Alger. S'agissant des modalités d'accès pour les nouveaux bacheliers (2017), les spécialités de sage-femme et paramédicale sont ouvertes uniquement pour les titulaires d'un bac en sciences expérimentales, mathématiques ou maths-technique, alors que les autres filières (lettres et philosophie, langues étrangères, sciences humaines et gestion et économie) ne sont concernées que par les spécialités socio-médicales, ajoute la même source. «Les candidats seront sélectionnés selon des critères scientifiques à l'image du classement de la moyenne générale obtenue au baccalauréat et les modules scientifiques en relation directe avec le domaine médical en vue d'améliorer le niveau de performance de l'équipe paramédicale au sein des établissements publics de proximité et hospitaliers. Les inscriptions, lancées le 13 août, se poursuivront jusqu'au 26 septembre. Les lauréats seront orientés vers les établissements de formation dans les différentes spécialités du corps paramédical. Les stagiaires suivront une formation de trois ans pour le personnel paramédical et de cinq ans pour les sages-femmes, à l'issue de laquelle ils obtiendront un diplôme qui leur permettra d'exercer au niveau des différentes structures de la santé. Ils rejoindront les établissements de formation lors de la première semaine d'octobre prochain, au niveau de l'Institut national pédagogique de formation paramédicale (INPFP) à Hussein-Dey, outre trois autres annexes de formation paramédicale des Centres hospitalo-universitaires (CHU) de Mustapha-Pacha, de Lamine-Debaghine (Bab-el-Oued) et d'Issaâd-Hassani, à Beni Messous. De nouvelles classes de formation ont été ouvertes dans différentes spécialités paramédicales au niveau du CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), de l'hôpital de Douéra et de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP les Annassers) à Kouba, encadrés par des professeurs spécialistes. L'ouverture de postes de formation en paramédical s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie tracée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, visant la prise en charge du manque enregistré au niveau des établissements et structures de santé dans cette catégorie d'encadrement médical et en réponse des besoins des différentes structures de santé en cours de réalisation.