Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a inauguré hier trois structures de santé de proximité dans la capitale. D'autres nouvelles structures seront également inaugurées prochainement. Le but : désengorger les urgences hospitalières. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Trois autres nouvelles structures de «grande envergure» seront inaugurées incessamment, a indiqué hier Abdelmalek Boudiaf. Le ministre de la Santé, qui a inauguré trois structures, hier, dans la capitale dans les communes d'El Harrach, Draria et Birtouta, a souligné que la capitale compte actuellement 84 polycliniques dont 44 fonctionnent en H24. Ces structures déjà équipées, dit-il, des spécialités indispensables, entre 5 à 6 spécialités dans chaque structure, vont être renforcées par le personnel paramédical. Il y aura une sortie de promotion, selon le ministre, de 100 paramédicaux et 100 aide-soignants durant ce mois de juillet. Le ministre qui reconnaît un manque d'effectif en paramédical estime que les choses se sont beaucoup améliorées depuis l'ouverture d'une formation dans cette spécialité. L'année dernière il y a eu une sortie de la première promotion comptant 6 600 paramédicaux, venus renforcer le personnel déjà existant. Le ministère de la Santé, à travers l'ouverture de structures de santé de proximité, poursuit sa politique d'externalisation des spécialités pour désengorger les urgences hospitalières. C'est aussi le cas pour la gériatrie, spécialité qui traite des maladies des personnes âgées. Ce problème, estime Abdelmalek Boudiaf, est résolu avec le lancement de la médecine à domicile. Le ministre de la Santé compte lancer une vaste campagne de sensibilisation, ce mois de juillet, sur la santé de proximité. A l'avenir, dit-il, le patient ne pourra pas être reçu dans les hôpitaux et les CHU s'il n'a pas été orienté par son médecin traitant. Une mesure que prévoit la nouvelle loi sanitaire qui peine encore à voir le jour. Cependant, selon la déclaration du ministre de la Santé, le nouveau projet de loi sera discuté durant ce mois de juillet en Conseil des ministres. Un projet qui devait être présenté devant les deux Chambres du Parlement déjà en septembre dernier.