S'il a décidé de prendre part aux élections locales anticipées du 27 novembre prochain, le Parti des travailleurs se réserve, néanmoins, le droit de revoir cette option au gré des discussions élargies aux citoyens à la lumière des développements dans le pays. C'est ce qui ressort des résolutions du comité central réuni vendredi dernier en session ordinaire et dont le point principal à l'ordre du jour fut la question du tout prochain double scrutin local. Une question à propos de laquelle les arguments de ceux qui plaident pour la participation et ceux qui prônent au contraire le boycottage sont fondés et légitimes et partent des mêmes soucis, affirme le secrétariat du bureau politique du parti dans un communiqué rendu public, hier mercredi. Sauf qu'au bout de ces débats, il a été décidé de couper la poire en deux en optant pour l'entame des opérations légales de préparation matérielle de ces élections. Autrement dit, le parti procédera au retrait des formulaires de souscriptions des électeurs et la préparation des dossiers de candidature. Pour le parti que préside Louisa Hanoune, la question des élections locales revêt un «caractère exclusivement politique en rapport avec l'urgente nécessité de dégager les voies et moyens politiques susceptibles d'aider la majorité à ouvrir une issue à la nation par la mobilisation indépendante». Ceci dit, et selon un cadre dirigeant du parti contacté hier mercredi en début d'après-midi, cette décision de prendre part au prochain double scrutin local n'est pas définitive en ce sens que la décision finale dépendra des débats que le parti compte mener avec les citoyens et des développements qui pourraient intervenir d'ici là. M. K.