Ce jeudi, M. Abdelbaki Benziane, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pris part à Oran au niveau de l'université Oran1 Ahmed-Ben-Bella à la conférence nationale des universités, ceci à la veille de la rentrée prévue ce dimanche. L'occasion de rappeler la stratégie de son département quant à son ouverture sur les secteurs économique, social et international. Les nouveautés pour l'année universitaire 2021-2022 s'articulent autour de l'amélioration des encadrements, des structures pédagogiques, ainsi que des structures de service de même que, dira le ministre : «Nous avons également évoqué lors de cette conférence, la rentrée universitaire dans ses deux volets présentiel et à distance, car il y avait confusion entre les deux. Ce qu'il faut savoir, c'est que le présentiel concerne les matières essentielles, c'est important de le souligner.» Ceci a été établi suite à l'évaluation faite par des experts et les partenaires sociaux qui ont soulevé cette préoccupation en 2020-2021. «On a pris en considération toutes les observations et recommandations pour éviter que cela ne se reproduise durant la prochaine rentrée universitaire.» Le conférencier a eu également à traiter la nouvelle vision de la tutelle concernant le doctorat 2021-2022 et qui s'appuie sur les projets de recherche. « Nous accordons une grande importance aux projets de recherche, surtout les recherches de formation et de performances, ainsi que les recherches en lien avec des partenariats internationaux. Ceci entre dans le cadre de la stratégie d'ouverture sur le secteur économique et social et l'ouverture vers l'international.» Pour le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la qualité de la formation et de la recherche évolutive et appliquée permet à l'université d'être une passerelle durable du pays. «C'est pour cela que nous avons commencé par les programmes nationaux de la recherche (PNR) et nous avons donné la priorité à trois programmes du gouvernement, à savoir : la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, ainsi que la santé du citoyen. Nous avons déjà établi le cahier de charges concernant ces trois volets où nous avons demandé à ce qu'ils s'appuient sur deux modèles : l'institution universitaire et l'institution économique. L'objectif de cette ouverture ne doit pas se contenter du théorique, mais qu'il soit concret d'ailleurs nous l'appliquons.» Il fera rappeler sa participation à Constantine à l'occasion de la sortie des premiers vaccins anti-Covid-19. Ceci entre, dit-il, dans le cadre des partenariats concrets entre l'université et l'industrie pharmaceutique et Saidal. À Annaba, également, dit-il, un partenariat avec le ministère de l'Industrie et des Transports, ceci démontre, dit-il, «l'agencement entre nous et les autres secteurs». évoquant avec la presse la vaccination de la communauté universitaire, le ministre dira qu'ils en sont à l'étape de la sensibilisation, «car nous n'avons pas encore atteint le résultat escompté. Nous avons mis en place une plateforme numérique en ce qui concerne la vaccination. Toutefois, nous en sommes encore à évaluer la question avant de donner des informations sur ce sujet, car il y a des enseignants qui se sont fait vacciner en dehors de l'université. De même que des étudiants et des employés de l'université». En comptabilisant les 88 000 nouveaux bacheliers inscrits dans les établissements de l'enseignement supérieur, les universités totalisent 1 696 000 inscrits dans tous les cycles et domaines d'enseignement. Alors que le secteur s'enrichit avec la réception de 21 170 lits au niveau de plusieurs wilayas, atteignant ainsi une capacité d'accueil de 671 000 lits, le ministre fait savoir que sept résidences universitaires ont été fermées pour travaux de réfection à Alger, Biskra, Tlemcen, Mostaganem, Relizane et Constantine et leurs étudiants transférés vers d'autres résidences. Amel Bentolba