Le président de l'association Adwa d'aide aux malades cancéreux, Riad Boukriaa, tire la sonnette d'alarme concernant la situation difficile des cancéreux dans la wilaya de Jijel qui vivent depuis plusieurs années un vrai calvaire. Ledit président a affirmé que les cancéreux à l'échelle de la wilaya de Jijel sont constamment à la recherche de cliniques privées hors wilaya pour faire des radios, et suivre des séances de radiothérapie faute d'un établissement public au niveau local. Riad Boukriaa déplore que les trois hôpitaux, à savoir Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel, Saïd-Mejdoub de Taher, et Bachir-Mentouri d'El-Milia sont dépourvus de moyens et du matériel médical spécifiques qui permettraient à ces patients de faire des radios IRM et des radios de traumatologie. Faute de quoi, ils sont contraints de se rabattre sur les clinques privées en payant le prix fort. À titre indicatif : une IRM coûte pas moins de 2,4 millions de centimes et un scanner à 1 million de centimes, ce qui n'est pas à la portée des petites bourses en ces temps de crise. Notre interlocuteur réclame la réalisation du centre de radiothérapie, inscrit en 2013, mais qui a été touché par les mesures du gel suite aux restrictions budgétaires décidées par les pouvoirs publics à cause de la chute des prix des hydrocarbures en 2014. Selon lui, ce centre est une priorité pour les cancéreux, dont le nombre a atteint 1 200 patients, en vue de mettre un terme au calvaire de leurs déplacements vers les wilayas de Ouargla et d'Oued Souf sans oublier le problème d'hébergement . De leur côté, les élus de l'Assemblée populaire de wilaya réclament l'ouverture d'une enquête pour connaître les causes de cette maladie qui prend de plus en plus d'ampleur dans la wilaya de Jijel ces dix dernières années. Bouhali Mohammed Cherif Démantèlement d'une bande de malfaiteurs Les services de la police judiciaire ont réussi à mettre hors d'état de nuire une bande de malfaiteurs et la saisie de 1 425 comprimés psychotropes, a-t-on appris auprès de la responsable de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, la commissaire principale Aziza Djerourou. La même responsable a ajouté que suite à des informations fournies par des citoyens faisant état de l'exploitation par un jeune suspect de son local jouxtant un établissement scolaire pour vendre des comprimés psychotropes, les éléments de la police judiciaire ont aussitôt reconnu le mis en cause, âgé de 30 ans, ancien repris de justice et ils ont investi son local en procédant à l'arrestation de trois personnes dont une femme. En perquisitionnant son domicile, ils découvrent 1 425 comprimés psychotropes et deux armes de pêche. On apprend que les trois mis en cause ont été présentés devant les instances judiciaires qui ont ordonné leur détention, alors que le gérant de local commercial est toujours en cavale. B. M. C.