Le Conseil des ministres s'attaque de front à l'argent sale. Désormais, ça sera... ... Gel hydroalcoolique avant et après toute manipulation des liasses ! Vous les entendez ? Mais si ! Tendez juste l'oreille et concentrez-vous ! Voilà ! Je vois à vos yeux et vos oreilles qui s'écarquillent que vous les entendez, ces bruits. Qu'est-ce que c'est que ce grincement lancinant ? M'enfin ! Les couteaux qui sont aiguisés par les bouchers du foot national, pardi ! Les rémouleurs du sport dézédien qui n'ont jamais gobé la réussite de Djamel Belmadi à la tête des Verts. Les mêmes bourreaux qui, avant même le début de la CAN, la Coupe d'Afrique des Nations camerounaise, passent et repassent leurs « degdougues » sur la pierre, rendant leurs lames les plus coupantes possibles, effilées à souhait, comme des poignards florentins ! C'est le moment qu'ils attendaient depuis la dernière Coupe d'Afrique en Egypte et leur rage de voir cet entraîneur réussir là où eux tous ont lamentablement échoué, hormis le défunt Kermali et son staff de rêve. Alors, je ne sais pas ce qu'il adviendra lors de cette CAN-Cameroun, mais là, tout de suite, je prends les devants. Ya sidi, disons que les Fennecs perdent tous leurs matchs de poule et sont sortis d'entrée. « Oum'baâd » ??? Et après ? Koléa va tomber ? Pour autant, le bilan de Belmadi est, sera et restera le plus flamboyant des bilans d'un entraîneur algérien à la tête du team national. Voilà ! C'est dit ! Et je serai le premier à brûler les bûchers qui s'élèvent déjà pour y immoler joueurs, entraîneur et staff avant même qu'ils ne foulent une pelouse, au pays de Samuel Eto'o ! Je serai parmi les premiers aussi à casser de la lame. Je ne m'appelle pas Hakim La Lame pour rien ! Bande de nases et de busards, n'arrivant plus à se nourrir que du sang des vainqueurs et des champions, sacrifiés sur l'autel de vos petits micmacs minables de coachs et de lobbys à la petite saison ! À la demi-saison locale qui vous voit virés au bout de deux journées de championnat et vous trimballant de clubs en limogeages, en passant par des matchs arrangés. Belmadi sidkoum ! Djamel wella n'touma ! Et même sans une troisième étoile africaine, il est et restera le seul vrai ministre du bonheur des exécutifs qui se sont succédé à la tête de notre désastre. En vertu des règles du foot, et du potentiel d'une équipe, on peut rater un rendez-vous comme cette CAN au Cameroun et rester à la tête de la plus scintillante équipe que l'Algérie ait connue, parce que la marge de progression de cette formation est tout bonnement inouïe. Alors, rangez vos lames, ou, à défaut, limez avec vos ongles, serres de vautours guettant la moindre proie. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.