Une unit� industrielle sera bient�t r�alis�e au centre du pays et sera sp�cialis�e dans l��limination des d�chets industriels sp�cifiques. L�infrastructure qui b�n�ficiera d�un financement de l�Organisation des nations unies pour le d�veloppement industriel (Onudi) et le Fonds mondial pour l�environnement (FEM) permettra, selon le ministre de l�Environnement et du D�veloppement durable, d�assurer une action durable dans la d�pollution industrielle. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L�installation, qui sera r�alis�e pour un co�t de plus de 25 millions de dollars permettra, selon M. Ch�rif Rahmani, de r�duire les d�chets sp�cifiques en Alg�rie. En vue de la concr�tisation du projet, un accord a �t� sign� hier par le directeur g�n�ral de l�Onudi, le docteur Kandeh K. Yumkella, et le ministre et l�Environnement. Ce d�partement, selon son premier responsable, s�oriente ainsi �vers le respect de ses obligations en vertu de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, (POP�S) sign�e et ratifi�e par l�Alg�rie en 2001 et en 2006�. Pour la mise en �uvre de la station, selon les responsables du secteur de l�environnement, les technologies de traitement r�pondent aux meilleures techniques disponibles. �La polyvalence et la flexibilit� de la technologie plus propre adopt�e permettra d�assurer la durabilit� des installations d��limination et contribuera � la r�duction des d�chets sp�cifiques en Alg�rie�, a assur� Ch�rif Rahmani. Il est, par ailleurs, � signaler que la convention de Stockholm vise � �liminer les rejets de douze produits organiques persistants, notamment le PCB et les pesticides p�rim�s reconnus comme les plus dangereux, et qui constituent une pr�occupation majeure de la communaut� internationale. Selon le ministre, l�Alg�rie a d�j� r�duit, � hauteur de 90 %, ses �missions de CFC notamment. �Gr�ce � l�Onudi, nous allons donc vers une phase plus importante concernant la prise en charge des HCFC. Nous allons aussi vers la r�duction des PCB. Toutefois, les transformateurs de nos lyc�es, �coles et institutions, doivent aussi �tre vid�s de leurs huiles et trait�s, puisqu�ils provoquent des maladies dangereuses et mortelles�, a d�clar� Ch�rif Rahmani. Il assurera aussi que les m�dicaments p�rim�s, les pesticides et le cyanure doivent �galement �tre pris en charge.