L'Algérie vient de signer pour la première fois, un mémorandum d'accord pour la construction d'une station centrale pour l'élimination des déchets de l'Algérie avec des technologies de traitement qui répondent aux meilleures pratiques environnementales prévues par la convention de Stockholm. Attendu depuis longtemps, l'accord a été signé Diman che dernier à Alger, par le Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement d'un coté, et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) de l'autre. Plus qu'un simple accord, le mémorandum semble bien dessiner, le coup de départ de l'engagement tant attendu de l'Algérie dans le développement des industries vertes de ce type. Après les maintes annonces issues notamment des derniers entretiens entre les ministres de la République, et le chef de l'Etat, très attaché dans ses feuilles de routes aux legs que laissera le pays aux générations futures, les autorités semblent aujourd'hui passer au concret avec ce mémorandum. Ainsi, et selon le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, la station centrale «sera réalisée avec le financement du Fonds mondial de l'environnement à hauteur de 25 millions de dollars pour l'élimination définitive des produits toxiques et dangereux», L'Algérie pour sa part y participera à hauteur de 13 millions de dollars, indique-t-on. Le DG de l'ONUDI a lui, salué les efforts consentis par l'Algérie en matière d'élimination des déchets toxiques et son engagement en faveur de la réalisation de cet objectif depuis qu'elle a signé la convention de Stockholm sur les pollueurs organiques stables en 2001 et 2006. Rappelons que la convention de Stockholm porte sur l'élimination des résidus de 12 matières organiques stables, notamment le chlorophenyl et les pesticides périmés. C'est dans cette optique, qu'un plan national de mise en œuvre de cette convention a été élaboré par l'Algérie en 2006 avec le soutien de l'organisation des nations unies pour le développement industriel. La nouvelle structure devrait en outre permettre «La diversité et la flexibilité des technologies les plus propres afin de garantir la durabilité des stations d'élimination et de réduire les déchets de l'Algérie.