Le projet lancé par le nouveau président de la CAF, Patrice Motsepe et appuyé par le président de la Fifa, concernant le lancement d'une nouvelle compétition appelée Super League africaine, fait son chemin. Une idée qui a eu les faveurs d'un certain nombre de fédérations nationales et qui doit débuter en septembre pour s'achever au mois de mai de l'année suivante. Pour les initiateurs de cette épreuve de «riches», il s'agira de mettre sur pied trois poules zonales de 8 clubs. Celles-ci représentent les régions géographiques de l'Afrique du Nord, du Centre-ouest africain et du Sud-Est africain. Les 24 équipes joueront un mini-championnat avec des matchs en aller et retour. Chaque équipe doit disputer un nombre donné de matchs et dans ce cas de poules à 8 clubs, elle disputera donc 14 matchs (7 allers et 7 retours). Les 5 premiers au classement de chaque groupe régional, en plus du meilleur sixième des trois groupes régionaux, (16 au total), livreront un premier tour à élimination directe (8ès de finale), les 8 formations qui n'ont pas réussi à se qualifier à ce tour d'excellence continueront à jouer un mini-tournoi qui sera qualificatif à la prochaine édition de la Super League africaine. Six des huit équipes vont survivre à ce tri, les deux dernières vont être reléguées en LDC, l'actuelle épreuve reine des compétitions organisées par la CAF. Si les huitièmes de finale, les quarts de finale et les demi-finales vont se jouer en aller et retour, le projet dont des informations ont fuité et ont été reprises par des sites spécialisés ne propose pour le moment aucune alternative pour la finale même si la formule d'une rencontre sur terrain neutre a du plomb dans les ailes du fait que l'aspect lié à la présence des galeries bute sur de nombreuses restrictions liées aux voyages en Afrique. Une chose est sûre : deux équipes de cette poule d'excellence vont être également reversées en LDC lors de sa prochaine édition. Reste, enfin, à savoir si la participation à cette nouvelle compétition se fait sur des invitations, des désignations ou bien à partir d'un ordre de mérite fixé par les titres et trophées que les 24 postulants auront remporté dans leurs challenges domestiques. Dans un premier temps, il pourrait s'agir des équipes ayant déjà remporté des titres continentaux, à l'exemple des égyptiens du Zamalek et du Ahly, des marocains du Raja ou du WAC, des Tunisiens de l'ES Tunis ou de l'ES Sahel ou encore des clubs algériens comme la JS Kabylie et l'ES Sétif. En tout état de cause, sur un plan organisationnel, ce nouveau projet risque de chambouler davantage les championnats de certains pays connus, comme l'Algérie, par la «précarité» du calendrier national des compétitions. M. B.