Le Conseil sup�rieur du patronat alg�rien (CSPA), inquiet sur le devenir de l��conomie, d�nonce le �blocage politique sournois� et �l�empire du conjoncturel� et appelle � mettre en �uvre un plan d�action, � moyen et long terme. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir)- Dans une contribution assez dense, le Conseil sup�rieur du patronat alg�rien (CSPA) �s�interroge sur le devenir de l��conomie et des cons�quences inqui�tantes qui peuvent en r�sulter sur la sph�re sociale et dont les pr�mices pointent d�j� � l�horizon � travers une inflation galopante, la d�gradation du pouvoir d�achat (�)�. Selon le CSPA, �des contraintes lourdes persistent au m�me titre que des d�s�quilibres r�currents qui affectent l�investissement, l�emploi, la qualit� de la vie du citoyen, amplifiant ainsi le malaise social�. Et ces contraintes semblent, selon l�organisation patronale, li�es moins � la situation �conomique ou financi�re du pays qu�� �un blocage politique sournois ou inconsid�r� �. De m�me, le CSPA d�plore des �d�cisions politiques de conjoncture de tr�s court terme avec effet ��r�troactif�� qui mettent � mal les plus honn�tes ou ceux qui ont fait ou font encore confiance dans le pays�. Mais aussi �les h�sitations, revirements et changements de d�marche parfois au cours de la m�me ann�e�, �l�absence de strat�gie dans la d�marche �conomique avec une approche institutionnelle qui n�est pas en ad�quation avec les exigences de la transition�. Dans ce sens, l�organisation patronale estime qu�il �est n�cessaire de soustraire l��conomie nationale aux influences et � l�empire du court terme ou du conjoncturel et d�aller vers des reconfigurations qui tiennent compte des menaces et des incertitudes qui p�sent sur l��conomie et la soci�t�. Ainsi, apr�s avoir s�ri� moult difficult�s qui brident l�investissement, le BTPH, le d�veloppement industriel, les services ainsi que la sant�, et en formulant des recommandations appropri�es, le CSPA appelle � r�agir. Ainsi, le CSPA estime �judicieux que l�Etat envisage d��laborer un plan d�action � moyen et long terme, s�inscrivant dans une vision strat�gique de d�veloppement �conomique en privil�giant la r�flexion par branche d�activit� �. Selon cette organisation, �la facilitation du foncier, la d�fiscalisation de l�acte de r�habilitation des entreprises existantes au m�me titre que le nouvel investissement, l�all�gement des difficult�s pour les entreprises reconnues s�rieuses et dont les produits r�pondent aux perspectives d��volution du march� sont autant de facteurs incitatifs au d�veloppement de l�entreprise et � la promotion de l�investissement �.