Le Conseil supérieur du patronat algérien (CSPA), dans un communiqué sur l'adhésion de l'Algérie à la zone de libre-échange arabe, plaide pour l'installation d'une commission d'arbitrage ou de règlement de conflits interarabes, à l'image de celle de l'OMC, chargée de veiller au strict respect des échanges. Le Conseil supérieur du patronat algérien souligne que l'inquiétude des opérateurs algériens réside “non pas dans l'adhésion même, mais d'une méfiance justifiée, quant à l'éventuel déséquilibre des échanges”. “Nos représentants ont donc pour devoir de veiller à ce que certains pays arabes ne se transforment en “intermédiaires-commerçants” des produits manufacturés en Chine ou dans des pays “zone arabe” avec de faux certificats d'origine”, lit-on dans la déclaration. Le CSPA rappelle que le patronat a été consulté, il y a de cela six ans, sur l'analyse d'une liste de plusieurs centaines de produits éligibles à un taux zéro en matière de taxe douanière. Le CSPA a effectué un travail dans ce sens. Il a exprimé des réserves sur certains produits proposés par les pays arabes et a proposé l'ajout d'articles produits en Algérie éligibles à l'exportation. M. R.