Les pr�sidents d�associations de quartier agr��es, 21 sur les 24 existantes, ont tenu, dimanche, une premi�re r�union avec le chef de da�ra et le pr�sident de l�APC au si�ge de la da�ra. Le chef de da�ra a commenc� par dresser une situation g�n�rale de la commune : ses probl�mes, les contraintes existantes et les litiges qui ne manquent pas de surgir ici et l� entre les administr�s et l�administration, y compris les conflits d�int�r�ts in�vitables. Il a rappel� que �les conflits ne peuvent trouver de solution que par le dialogue et la sagesse �, citant le vieil adage : �Celui qui se targue de sa puissance meurt de sa faiblesse.� Abordant la crise du logement, le chef de da�ra a rappel� les conditions qui ont pr�valu, notamment �la d�cennie noire et l�important exode rural. Une crise face � laquelle il n�existe que deux solutions, � savoir renvoyer d�o� ils sont venus ceux qui sont l� depuis une vingtaine d�ann�es alors qu�ils sont maintenant des r�sidants � part enti�re, ou les prendre en charge car ce sont aussi des citoyens� et on deviendrait s�gr�gationnistes, sectarismes, voire x�nophobes, envers d�autres Alg�riens, ceci ne nous fait pas oublier qu�il y a d�autres r�sidants, non issus de l�exode mais qui vivent dans des situations parfois dramatiques � cause justement du manque de logement alors qu�il ont d�pos� leurs demandes, certains depuis plus de 10 ans� telle est la probl�matique � r�soudre�. Il a rappel� aussi que l�op�ration de �d�gourbisation� lanc�e en 1984 n�a pas donn� les r�sultats escompt�s, ce pourquoi elle a �t� abandonn�e. Les pr�sidents des associations ont �t� inform�s que le nombre de dossiers de demandes de logement a atteint les 14 000, soit l��quivalant d�une ville et que la commune ne dispose pas des assiettes n�cessaires pour r�aliser des projets, que le Plan de d�veloppement des am�nagements urbains, le PDAU, qui propose l�int�gration de terres agricoles � tr�s faible rendement, voire incultes, n�a pas encore �t� valid�, aussi il s�av�re n�cessaire, voire indispensable, de raser les quartiers d�habitat pr�caire, de recaser les habitants pour pouvoir construire sur les assiettes qui seront r�cup�r�es, pour ce faire la commune dispose de 140 logements en voie d�ach�vement. Ceci pour le logement social, quant au logement social participatif, la �priorit� sera accord�e aux r�sidants dans la commune et � aucune autre personne venue d�ailleurs�. C�est ce � quoi le chef de da�ra s�est engag�. 600 logements seront r�ceptionn�s cette ann�e Il a cependant rappel� que les travaux pour la r�alisation de 2 480 logements sociaux avancent doucement � cause des contraintes (conduites souterraines) mais que fin 2011, ce sera 600 logements qui seront r�ceptionn�s. La grande question sur les l�vres des pr�sidents des associations a �t� concernant l�am�lioration du cadre de vie et notamment l�hygi�ne. A ce sujet, le P/APC, Kebah Mustapha, a inform� l�assistance que la commune a obtenu de la wilaya 20 postes pour le nettoiement, acquis un camion en plus de 2 bennes tasseuses, et d�un r�trochargeur en voie d�acquisition. Il a cependant dit que �la propret� n�est pas l�affaire uniquement des services d�hygi�ne de la commune, elle est l�affaire de tout un chacun et nous ne pouvons rendre notre cit� propre qu�avec la participation de tous�. Certains pr�sidents ont soulev� la question de la lutte contre le pullulement des moustiques en �t�. Il a �t� promis que la campagne anti-larvaire sera entam�e des le mois de f�vrier dans les sites de prolif�ration. D�autres ont soulev� la d�gradation des chauss�es dans de nombreux quartiers. �40% de l�eau potable distribu�e se perd � cause de la v�tust� du r�seau, en plus, les plans du r�seau n�existent pas.� Le pr�sident du quartier sud de Aadja, lui, parle de l��tat des routes qui deviennent boueuses et impraticables � la moindre ond�e. Le maire comme le chef de da�ra reconnaissent que la dol�ance est totalement justifi�e, mais bitumer la chauss�e avant l�enfouissement des diff�rents r�seaux serait gaspillage, aussi, en attendant, un couche de gravier sera �tal�e dans les prochains jours pour permettre aux enfants de pouvoir aller � leurs �tablissements, a-t-il �t� d�cid�. Il a �t� question au cours de cette r�union-d�bat des activit�s culturelles et notamment des deux salles de cin�ma qui appartiennent � la commune mais que d�anciens responsables ont lou� pour un prix modique, voire d�risoire. Le locataire n�ayant pas respect� le cahier des charges, l�APC a d�nonc� le contrat qui devait expirer en 2014. Malgr� la d�nonciation du contrat, le locataire ne veut pas lib�rer les lieux et permettre la r�habilitation des salles qui aideront de nombreuses associations culturelles � se d�velopper. Le P/APC a indiqu� un plainte a �t� d�pos�e et un rapport d�taill� envoy� � la wilaya. Le locataire, comme au-dessus des lois, ne veut rien entendre. Des locaux pour les cours de soutien Selon le chef de da�ra, une aide sera accord�e et des locaux seront mis � la disposition des enseignants pour que des cours de soutien soient donn�s aux �l�ves qui ont des examens � pr�senter en fin d�ann�e, pour r�tablir l��galit� des chances avec ceux qui ont les moyens. Certains repr�sentants d�associations ont �voqu� le probl�me du centre commercial achev� mais qui ne peut contenir les centaines de commerces informels qui occupent les rues du centre-ville. Ce centre achev�, dans les anciens locaux de l�ex-Onaco, s�est av�r� insuffisant et �loign� du centre, aussi son extension est en cours. Par ailleurs, indique le maire, des d�marches sont en cours pour l�acquisition de locaux g�r�s actuellement par un office, pratiquement d�saffect�s, mais qui une fois am�nag�s pourraient contenir tous les exposants et dans de bien meilleures conditions et permettre, ainsi, de proc�der � des am�nagements qui pourraient �gayer le centre-ville. On n�a pas manqu� aussi de soulever le probl�me important de l�insuffisance de toilettes publiques, la ville de 90 000 habitants n�en poss�de qu�une seule coll�e � la poste principale et qui date de plus de 60 ans, n�ayant pratiquement jamais �t� r�am�nag�e, une situation qui fait qu�il n�est pas rare de voir des gens uriner sur les murs de ce qui devait �tre � l�origine le nouveau si�ge de l�APC, un projet abandonn� depuis, le si�ge �tant en cours de r�alisation boulevard Emir-Abdelkader. Le chef de da�ra et le P/APC ont alors demand� au pr�sidents des associations de se concerter et de faire des propositions pour l�emplacement de ces toilettes publiques. Un �tudiant en 3e ann�e de droit, pr�sident d�une association, a alors soulev� le probl�me de la cr�dibilit�. �Pour que nous puissions jouer pleinement notre r�le et servir la ville, il faut que nous soyons cr�dibles, c�est-�-dire que les responsables nous �coutent et prennent en charge effectivement les dol�ances que nous formulons au nom des habitants �, a-t-il dit. Le chef de da�ra a souhait� vivement que les canaux de communication entre l�Etat et les citoyens restent ouverts et op�rationnels et de promettre que �le d�veloppement se fera avec les habitants et via les associations�. Par ailleurs, le chef de da�ra a �mis un avis qui n�est pas pass� inaper�u. �Je sais qu�il y a des �lus qui ne sont pas � leur place mais nous n�en sommes pas responsables. � Il se trouve que cet avis, de nombreux citoyens le partagent pleinement. �C�est la premi�re fois qu�on nous �coute de cette mani�re �, nous ont dit plusieurs pr�sidents d�associations. �Nous esp�rons vivement que ces r�unions deviennent p�riodiques pour que les associations puissent participer pleinement au d�veloppement de notre cit�, ont-ils ajout�. Karim O. D�couverte du cadavre d�un nourrisson Des passants ont d�couvert non loin du hameau des Ouled Belhadj, dans la commune de Tachta, sous une mince couche de terre, le cadavre en �tat de d�composition avanc�e d�un nourrisson �g� de 3 mois environ. Le corps a �t� exhum� et transport� � l�h�pital de Sidi Bouabida d�El-Attaf pour autopsie. Sur ordre du procureur de la R�publique, les services de la gendarmerie ont ouvert une enqu�te. K. O. Une bande viole un domicile, menace une famille et s�empare de 130 millions Des sources locales bien inform�es, nous avons appris hier que dans le douar des Zenadra � l�ouest de A�n-Defla, au moment de la pri�re, une bande de trois �l�ments arm�s de couteaux, de cordes et d�un rouleau de scotch, ont escalad� le mur d�enceinte de l�habitation des fr�res S. B., 55 ans, et S. A., 36 ans avant de p�n�trer dans les lieux. A ce moment, les hommes �tant � la mosqu�e du village, il n�y avait que des femmes � la maison. Les malfrats les ont neutralis�es en les mena�ant des pires s�vices, ont fouill� les lieux avant de tomber sur une caisse qu�ils ont fracass�e. Ils se sont ensuite empar�s des 130 millions de centimes qu�elle contenait et ont pris la fuite. T�tanis�es, les femmes ont ensuite grimp� sur la terrasse pour appeler � l�aide. Le hasard a voulu qu�� ce moment pr�cis, de nombreux fid�les apr�s avoir accompli leur pri�re du vendredi, rentraient chez eux. Ils ont tout de suite compris ce qui se passait. L�, ils ont barr� la route aux fuyards qui tentent de se sauver. L�un d�entre eux ira jusqu�� prendre des liasses de billets, pr�s de 5 millions de centimes, pour les lancer en leur direction pour les occuper, le temps de dispara�tre. C��tait peine perdue� Les trois malfrats sont rapidement rattrap�s et ma�tris�s. Alert�s, les �l�ments de la Gendarmerie nationale se sont tout de suite d�p�ch�s sur les lieux pour arr�ter les malfaiteurs. L�enqu�te a r�v�l� que cette op�ration �commando � avait �t� minutieusement pr�par�e et que c�est le timing avec la sortie des fid�les de la mosqu�e qui aurait tout fait rater. Pour pr�parer leur coup, les bandits se sont bas�s sur des renseignements qui leur ont �t� fournis par un voisin des fr�res S., un certain C. L., 23 ans, originaire de A�n-Defla. C�est avec l�accus� principal, un certain B. M., �g� de 21 ans, originaire de Zeddine (commune au sud-ouest de A�n-Defla) que le voisin des victimes �tait en contact. De fil en aiguille, toute la bande compos�e de 6 membres dont un mineur �g� de 16 ans a �t� arr�t�e. D�f�r�s au parquet de A�n-Defla, les 6 inculp�s ont �t� plac�s en d�tention provisoire. En m�me temps qu�un 7e individu cit�, n�ayant pas particip� au vol, mais impliqu� dans d�autres affaires et recherch�. Comme quoi, quand la population s�implique, la s�curit� devient possible.