�Nous ne pouvions accepter de faire semblant de discuter de textes que nous n�avions jamais vus. Ainsi, nous avons d�cid� de boycotter la conf�rence nationale sur la politique de sant� et la r�forme hospitali�re�, indiquent les syndicats nationaux des professeurs, docents et ma�tres assistants en sciences m�dicales, des praticiens sp�cialistes de sant� publique et des praticiens de sant� publique ainsi que le conseil national de l�Ordre des m�decins. �Pendant qu�on essayait de nous faire croire que l�avis des partenaires sociaux et des institutions ordinales �tait important, le projet de loi sanitaire 2010 �tait d�j� fin pr�t sans aucune concertation � d�plorent, dans un communiqu� commun, les syndicats concern�s. Selon eux, ce projet aurait �t� transmis aux plus hautes instances du pays par d�autres institutions. Affirmant que la loi sanitaire est devenue obsol�te et que les changements �pid�miologiques, d�mographiques et socio�conomiques dans notre pays �exigeaient une refonte profonde de notre politique de sant�, les syndicats d�clarent refuser d��tre les complices d�une conf�rence �alibi�. �Nous ne pouvions accepter qu�en d�pit de tous les combats men�s par les syndicats autonomes pour retrouver la place qui leur sied, les pouvoirs publics continuent � privil�gier un seul partenaire, � savoir l�UGTA�, poursuivent-ils. Et de condamner l�exclusion d�un syndicat agr�� (SAP) de cette conf�rence. Ils demandent, qu��un v�ritable d�bat, transparent et sans pr�cipitation, sur la base de l�avant-projet de loi sanitaire d�j� �labor�, soit initi� avec les v�ritables partenaires sociaux pour une refonte profonde de notre syst�me de sant�.