Les cinq syndicats représentant toutes les catégories du corps médical et paramédical, auxquels s'est joint le Conseil national de l'ordre des médecins, ont fait, en effet, une véritable démonstration de force, hier, lors du rassemblement organisé à l'hôpital Mustapha-Bacha tant la mobilisation était très importante. Les cinq syndicats représentant toutes les catégories du corps médical et paramédical, auxquels s'est joint le Conseil national de l'ordre des médecins, ont fait, en effet, une véritable démonstration de force, hier, lors du rassemblement organisé à l'hôpital Mustapha-Bacha tant la mobilisation était très importante. Dans ce qui semble être une partie d'échecs engagée avec le ministère de la Santé, les syndicats ont incontestablement réussi, hier, un grand coup. Les cinq syndicats représentant toutes les catégories du corps médical et paramédical, auxquels s'est joint le Conseil national de l'ordre des médecins, ont fait, en effet, une véritable démonstration de force, hier, lors du rassemblement organisé à l'hôpital Mustapha-Bacha tant la mobilisation était très importante. Pas moins de deux mille personnes ont ainsi répondu à l'appel lancé par le syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, le syndicat national des maîtres assistants, le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, le syndicat national des praticiens de la santé publique, le syndicat des paramédicaux ainsi que le Conseil de l'ordre des médecins et ce, pour dire tout haut leur dépit par rapport à la « démarche unilatérale » du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui est accusé de faire cavalier seul s'agissant de l'élaboration du projet de loi cadre sur la santé. Djamel Ould Abbès a réussi, en somme, le tour de force de liguer tous les syndicats contre son projet. Les protestataires, notamment les paramédicaux qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier, sont venus de l'ensemble des régions du pays. A 11 heures 30, l'hôpital Mustapha-Bacha était déjà noir de monde et les organisateurs, au premier rang desquels se trouvaient les premiers responsables des syndicats, ont alors donné le coup d'envoi de la marche qui s'est déroulée à l'intérieur du plus grand établissement hospitalier du pays. Tous les slogans scandés ou les banderoles exhibées par les mécontents indiquaient leur ras-le-bol de la politique du ministre de la Santé. « Ould Abbès, ministre de la promesse », « Ould Abbès dégage », « Ould Abbès on en a marre et « les syndicats unis pour sauver la santé publique » ont été, ainsi, les principaux slogans scandés par les marcheurs en sillonnant l'hôpital. Des slogans appelant aussi à l'unité des syndicats du secteur de la santé ont aussi été scandés alors que les paramédicaux, qui formaient le plus fort contingent, ont affiché leur détermination à poursuivre leur débrayage illimité jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Cette forte mobilisation a pleinement donné satisfaction aux premiers responsables de cette manifestation, comme cela est ressorti dans leurs allocutions lorsqu'ils se sont relayé à la tribune à la fin du rassemblement.Tous les orateurs ont surtout mis l'accent sur cette unité des rangs pour faire face au ministre de la Santé. « Ce qui s'est passé aujourd'hui est tout simplement historique car nous avons assisté à la naissance de l'intersyndicale » a indiqué Nacer Djidjeli, président du syndicat national des professeurs et docents, ajoutant que « c'est le point de départ d'un nouveau processus». Lyes Merabet, président des syndicat des praticiens de la santé publique, lui donne de l'écho en soutenant, lui aussi, que « le ministre de la Santé a réussi à unir les syndicats qui sont les véritables représentants des personnels du secteur alors qu'il persiste à privilégier la fédération affiliée à l'UGTA qui est une coquille vide ». Il faut dire que les protestataires ont scandé des slogans contre l'UGTA, un syndicat désormais en perte de vitesse. Et c'est sans doute pour cette raison aussi que Reda Bekat Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins, a souligné que « le ministre doit nous écouter car nous sommes ici pour signifier que nous sommes pour un nouveau mode de gouvernance ». « Nous sommes incontournables et le ministre doit faire avec nous car nous voulons être reconnus comme des partenaires à part entière » dira à son tour Mohamed Yousfi, président du syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique. Les syndicats, qui veulent maintenir la pression sur Ould Abbès, ont annoncé qu'ils n'excluent pas d'entreprendre d'autres actions à l'avenir. K. H. Dans ce qui semble être une partie d'échecs engagée avec le ministère de la Santé, les syndicats ont incontestablement réussi, hier, un grand coup. Les cinq syndicats représentant toutes les catégories du corps médical et paramédical, auxquels s'est joint le Conseil national de l'ordre des médecins, ont fait, en effet, une véritable démonstration de force, hier, lors du rassemblement organisé à l'hôpital Mustapha-Bacha tant la mobilisation était très importante. Pas moins de deux mille personnes ont ainsi répondu à l'appel lancé par le syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, le syndicat national des maîtres assistants, le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, le syndicat national des praticiens de la santé publique, le syndicat des paramédicaux ainsi que le Conseil de l'ordre des médecins et ce, pour dire tout haut leur dépit par rapport à la « démarche unilatérale » du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui est accusé de faire cavalier seul s'agissant de l'élaboration du projet de loi cadre sur la santé. Djamel Ould Abbès a réussi, en somme, le tour de force de liguer tous les syndicats contre son projet. Les protestataires, notamment les paramédicaux qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier, sont venus de l'ensemble des régions du pays. A 11 heures 30, l'hôpital Mustapha-Bacha était déjà noir de monde et les organisateurs, au premier rang desquels se trouvaient les premiers responsables des syndicats, ont alors donné le coup d'envoi de la marche qui s'est déroulée à l'intérieur du plus grand établissement hospitalier du pays. Tous les slogans scandés ou les banderoles exhibées par les mécontents indiquaient leur ras-le-bol de la politique du ministre de la Santé. « Ould Abbès, ministre de la promesse », « Ould Abbès dégage », « Ould Abbès on en a marre et « les syndicats unis pour sauver la santé publique » ont été, ainsi, les principaux slogans scandés par les marcheurs en sillonnant l'hôpital. Des slogans appelant aussi à l'unité des syndicats du secteur de la santé ont aussi été scandés alors que les paramédicaux, qui formaient le plus fort contingent, ont affiché leur détermination à poursuivre leur débrayage illimité jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Cette forte mobilisation a pleinement donné satisfaction aux premiers responsables de cette manifestation, comme cela est ressorti dans leurs allocutions lorsqu'ils se sont relayé à la tribune à la fin du rassemblement.Tous les orateurs ont surtout mis l'accent sur cette unité des rangs pour faire face au ministre de la Santé. « Ce qui s'est passé aujourd'hui est tout simplement historique car nous avons assisté à la naissance de l'intersyndicale » a indiqué Nacer Djidjeli, président du syndicat national des professeurs et docents, ajoutant que « c'est le point de départ d'un nouveau processus». Lyes Merabet, président des syndicat des praticiens de la santé publique, lui donne de l'écho en soutenant, lui aussi, que « le ministre de la Santé a réussi à unir les syndicats qui sont les véritables représentants des personnels du secteur alors qu'il persiste à privilégier la fédération affiliée à l'UGTA qui est une coquille vide ». Il faut dire que les protestataires ont scandé des slogans contre l'UGTA, un syndicat désormais en perte de vitesse. Et c'est sans doute pour cette raison aussi que Reda Bekat Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins, a souligné que « le ministre doit nous écouter car nous sommes ici pour signifier que nous sommes pour un nouveau mode de gouvernance ». « Nous sommes incontournables et le ministre doit faire avec nous car nous voulons être reconnus comme des partenaires à part entière » dira à son tour Mohamed Yousfi, président du syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique. Les syndicats, qui veulent maintenir la pression sur Ould Abbès, ont annoncé qu'ils n'excluent pas d'entreprendre d'autres actions à l'avenir. K. H.