Apr�s avoir dirig� la s�lection nationale et driv� de nombreux clubs, Abderrahmane Mehdaoui a accept� de prendre en main l�EN militaire qui doit repr�senter le continent africain au cours de la prochaine Coupe du monde au Br�sil, au mois de juillet prochain. Mehdaoui est �galement le SG de l�Amicale des entra�neurs alg�riens, une association plut�t discr�te et peu active. Dans cet entretien, il nous fait part de ses ambitions avec les militaires et de la mise en veilleuse de l�Amicale. Le Soir d�Alg�rie : Vous �tes d�sormais � la t�te de l�EN militaire, pour quel challenge ? Abderrahmane Mehdaoui : Le challenge imm�diat, c�est la pr�paration de l��quipe pour la prochaine Coupe du monde militaire qui se d�roulera au mois de juillet prochain au Br�sil. Si j�ai accept� cette mission, c�est aussi parce qu�il y a un projet sportif important. De quel projet s�agit-il ? Lorsque le g�n�ral Mokdad, le chef de service des sports militaires, m�a contact�, il m�a confi� qu�il avait un projet de formation des jeunes joueurs militaires. D�ailleurs, le centre de formation des �quipes militaires est en place et � moyen terme, il pourrait �tre pourvoyeur des autres s�lections nationales. Plus que la direction de l�EN militaire, c�est ce projet qui m�a incit� � accepter ce poste. L�EN militaire sera-t-elle constitu�e de joueurs �voluant en Ligue 1 ? Non, elle est constitu�e � 50% de joueurs militaires engag�s qui �voluent actuellement au sein des divisions inf�rieures. L�autre moiti� est compos�e d��l�ments qui jouent actuellement dans des clubs de Ligue une ou Ligue deux. Il y a, � titre d�exemples, Berchiche et Sa�di de la JSK, Youcef et Bentayeb de l�ASO. Mon staff technique est compos� d�un militaire, l�adjudant Ouadah Djillali, mais aussi de civils connus, comme Boutadjine Mohamed, l�ancien du NAHD, Izri Li�s, l�actuel coach des gardiens de la JSK, et Youcef Djamel. Et quel est l�objectif pour cette Coupe du monde ? L�Alg�rie a �t� vice-championne d�Afrique et nous n�irons pas au Br�sil pour faire de la figuration. L�objectif est de repr�senter dignement le continent et pourquoi pas �tre pr�sent dans le carr� final, d�autant plus que nous avons � notre disposition le centre de regroupement de Ben-Aknoun qui poss�de toutes les commodit�s pour une excellente pr�paration. Etes-vous toujours le SG de l�Amicale des entra�neurs alg�riens ? Oui, j�en suis toujours le secr�taire g�n�ral mais elle est mise en veilleuse parce qu�il n�y a aucune volont� de la part des entra�neurs d�y adh�rer et l�activer. Pourtant, dans le cadre du professionnalisme, une telle association est utile ? Je dirais qu�elle est utile et n�cessaire. J�ai essay� de l�animer avec Mourad Ouardi, mais on s�est heurt� un peu � un immobilisme chronique. En fait, dans un club, la personne la plus importante apr�s le pr�sident, c�est l�entra�neur. Or, ce n�est pas du tout le cas en Alg�rie. On accorde toujours peu d�importance au coach. Alors, je pense qu�avec l�av�nement du professionnalisme, c�est le moment ou jamais aux techniciens de s�organiser au sein de cette Amicale pour devenir une vraie force de propositions. Mais cette Amicale ne semble int�resser que vous-m�me et n�a pas l�air de motiver les autres entra�neurs ? Personnellement, je suis � la disposition de tous les entra�neurs qui veulent adh�rer � cette Amicale. Je suis certain qu�il y a ceux qui sont int�ress�s et j�aimerai bien qu�ils se manifestent pour que nous puissions �lire un nouveau bureau et un pr�sident. Vous avez �t� s�lectionneur national et coach de nombreux clubs de l��lite. Quelle est votre pr�f�rence ? Une �quipe nationale, c�est une autre dimension et une certaine fiert�, mais ce ne sont pas les m�mes objectifs que pour un club. La pression est beaucoup plus forte parce qu�on repr�sente toute une nation et qu�on est tr�s expos� m�diatiquement. Dans un club, il y a plus de stabilit� et le groupe de joueurs est � votre disposition tous les jours, ce qui n�est pas le cas dans une s�lection. Je pr�f�rerais diriger un club si j�avais � choisir, ne serait-ce que parce qu�il y a moins de stress. Parmi les nombreux clubs que vous avez dirig�s, quel est celui que vous aimeriez bien driver de nouveau ? J�ai entra�n� de tr�s nombreux clubs, mais c�est au Widad de Tlemcen que j�ai eu le sentiment d�avoir accompli un travail important et satisfaisant. A l��tranger, je garde un excellent souvenir du club libyen du Ahly de Benghazi.