La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a �mis, hier, des craintes quant � une intervention �trang�re dans la r�gion du Maghreb. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Louisa Hanoune a estim� que tous les pays du Maghreb sont en danger. �Les massacres en Libye peuvent encourager l�intervention des �trangers dans la r�gion�, a-t-elle assur�. Intervenant hier � Alger, la SG du PT a appel� l�Etat alg�rien � s�exprimer sur ce qui se passe en Libye. �L�Etat ne doit pas se contenter d�exprimer uniquement ses pr�occupations quant � la situation actuelle en Libye, mais doit exprimer clairement sa position, notamment sur la pr�sence des forces arm�es �trang�res, telle celle de l�OTAN, dans la r�gion du Maghreb�, a-t-elle dit. Et d�ajouter que �la situation humanitaire en Libye est dramatique�. Elle interpelle, ainsi, le pr�sident de la R�publique pour assurer une aide humanitaire aux Libyens fuyant leur pays, notamment � la fronti�re alg�ro-libyenne. �Contrairement � l�Alg�rie, la Tunisie n�a pas les moyens d�accueillir convenablement ce flot de refugi�s�, explique-t-elle. S�agissant de la lev�e de l��tat d�urgence, elle a affirm� qu�il s�agit d�une �bonne mesure�. Toutefois, elle a d�plor� que les marches demeurent toujours interdites dans la capitale. Toujours dans le m�me registre, elle fera remarquer que le terme �subversion � qui revient dans l�ordonnance proclamant la lev�e de l��tat d�urgence n�est pas bien pr�cis. �A quoi renvoie exactement le terme �subversion� ? Est-ce de l�incitation au terrorisme ou bien autre chose ?�, s��tait-elle interrog�e. Elle a en outre �voqu� les diff�rentes d�cisions �conomiques prises lors du dernier Conseil des ministres, dont �certaines doivent �tre accompagn�es de textes ex�cutifs�. Enfin, elle a �voqu� les mouvements de gr�ve qui ont marqu�, ces derniers jours, certains secteurs. Parlant des greffiers et des param�dicaux, elle a estim� que ces derniers �ont triomph� en arrachant leurs revendications�. Quant au secteur de l�enseignement sup�rieur, elle a affirm� que �le syst�me LMD ne doit pas �tre g�n�ralis� dans les instituts et les universit�s alg�riennes. Le syst�me classique doit toujours �tre de mise et permettre ainsi � l��tudiant de choisir son cursus universitaire �.