Les m�decins ont r��lu � l�unanimit�, ce jeudi, le docteur Bekkat Berkani Mohamed en tant que pr�sident du conseil national de l�Ordre des m�decins. Le nouveau conseil a �t� install� officiellement, ce jeudi � l�H�tel d�El Biar, en pr�sence de 48 d�l�gu�s. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L�installation du conseil de l�Ordre a �t� l�occasion pour les m�decins pr�sents d�aborder les faits sensibles qui caract�risent actuellement le secteur de la sant�. D�ailleurs, et pour le docteur Mekkaoui Mostefa charg� de l�information au sein du conseil le dialogue est rompu avec la tutelle depuis l�ann�e 2006. �Nous avons aussi adress� une correspondance au minist�re de la Sant� en vue de la programmation d�une s�ance de travail, mais nous n�avons pas encore re�u de r�ponse � ce jour�, a d�clar� le docteur Mekkaoui. Ce dernier pr�cisera, cependant, que bien que la rupture soit consomm�e avec le minist�re de la sant�, des discussions ont lieu r�guli�rement avec les d�partements de la justice et du travail et de la protection sociale. Pour ce qui est des derni�res assises nationales de la sant� durant lesquelles devait �tre �tudi� le projet de loi sur la sant�, le docteur Bekkat a d�clar� que les m�decins n�ont pas re�u d�invitation � temps pour pouvoir y assister et ont donc pr�f�r� s�abstenir d�y participer estimant avoir �t� �mal invit�s�. �Nous n�avons pas pu avoir les d�tails du projet ni �tudier son contenu. On aurait souhait�, d�ailleurs, que ce projet parte de la base au sommet et non le contraire, comme cela a �t� le cas. Les professionnels n�ont pas contribu� � son �laboration �, a d�clar� le docteur Bekkat, pr�cisant en outre que les revendications de syndicats et de l�ordre des m�decins apr�s la s�rie de m�contentements exprim�s ont �t� transmises au chef de cabinet de la pr�sidence de la R�publique. Concernant l�application du conventionnement entre la CNAS et les praticiens priv�s, le pr�sident du conseil de l�Ordre dira que si les nouvelles mesures sont acceptables, elles doivent �tre pr�serv�es. �Nous encourageons l�utilisation du g�n�rique en vue de la pr�servation des emplois, notamment, mais nous sommes contre la tarification. Elle est actuellement de 28 000 dinars pour la consultation des g�n�ralistes et de 38 000 dinars pour les sp�cialistes. Nous proposons, toutefois, 60 000 dinars et 80 000 dinars�, a expliqu� le docteur Bekkat Berkani, notant en outre que c�est l�une des conditions pour la poursuite des discussions et d�encouragement � la nouvelle politique de la Cnas. Il s�agit aussi, selon l�intervenant, de �pr�server le syst�me de solidarit� et l�industrie nationale�. Par ailleurs, le conseil de l�Ordre a d�clar� soutenir les revendications port�es par les m�decins r�sidents.