L�assembl�e g�n�rale ordinaire de la F�d�ration alg�rienne de boules, qui s�est d�roul�e samedi dernier � Sidi-Fredj, a connu quelques remous. Programm�e pour la pr�sentation du bilan moral et financier, cette s�ance �tait loin d��tre ordinaire. Avant l�entame de l�assembl�e, des ligues affili�es, sept au total, ont �t� emp�ch�es de prendre part aux travaux tout en �tant malmen�s par des vigiles � l�entr�e. C�est en tout cas la version rapport�e par des membres de l�AG. �C�est scandaleux, nous avons fait un long d�placement pour �tre en fin de compte refoul�s � l�entr�e de la salle et priv�s d�assister � l�AGO. Le plus grave est que la FASB ne nous a pas remis les bilans dans les d�lais impartis (15 jours avant l�assembl�e, ndlr)�, dira le pr�sident de la ligue de Biskra, Khadri Mohamed. Les pr�sidents des sept ligues exclues qui, dans leur majorit�, sont de l�Est (Biskra, Ouargla, Skikda, Khenchela, Guelma, Jijel et Batna), ont vigoureusement contest� cette marginalisation en adressant notamment une motion de retrait de confiance � El-Hadi Mekboul, le pr�sident de la FASB. Celui-ci atteste de l�ill�galit� de la proc�dure et a, dans une conversation t�l�phonique, d�menti les all�gations de ses d�tracteurs. �Ce sont des ligues qui n�activent plus depuis le mois de juin. Elles sont absentes � toutes nos activit�s. Je les ai saisies depuis le d�but de mon mandat pour travailler dans l�int�r�t de la discipline. Les pr�sidents desdites ligues ne r�pondent � aucune de mes sollicitations. Derni�rement, j�ai fait un pas vers eux en allant � leur rencontre dans leurs wilayas, peine perdue. Je dis que ces gens ne veulent pas collaborer. Ils ne veulent pas du bien � cette pratique populaire. Je sais que ce groupe �marge sous les ordres d�anciens responsables de la f�d�ration qui avaient ruin� les boules. Aujourd�hui, ils veulent revenir et utilisent tous les moyens pour ce faire, y compris associer des responsables au sein de la tutelle. Moi, je suis conscient et confiant. Mes actions vont dans l�int�r�t de la pratique des boules, pas ailleurs.� Pour M. Mekboul, ce groupuscule tente de jeter l�opprobre sur notre d�termination � remettre sur les rails la FASB et la pratique des boules. �Nous avons un plan de redressement ambitieux qui, paradoxalement, a �t� vot� par ceux-l� m�mes qui disent que j�ai ruin� la discipline ou que je ne suis pas l�homme qu�il faut pour assainisser la discipline�, poursuit-il. M. Mekboul dit �tre �tonn� par le nombre de signataires de la p�tition (32 membres) parmi lesquels des membres qui �taient pr�sents � l�AG �au cours de laquelle ils avaient approuv� notre bilan et notre plan d�action�, avoue-t-il. Pour ces pourfendeurs, M. Mekboul est responsable de la situation de blocage que vit la FASB. Ils clament leur enti�re appartenance � la structure f�d�rale et � l�assembl�e g�n�rale. �Nous rejetons les affabulations du pr�sident de la f�d�ration. Nous avons tous les documents qui attestent que nous sommes affili�s � la FASB. Aussi, nous sommes � jour en termes de cotisation�, dira le pr�sident de la ligue de Ouargla, Guendafa Toufik. Les signataires de la motion adress�e au MJS, qui pr�cisent que le repr�sentant de la tutelle pr�sent � l�AG a �t� interpell� suite � leur exclusion, ne comptent pas s�arr�ter l�. �Nous comptons aller loin dans cette affaire pour d�noncer notre exclusion�, affirme-t-il. Il y a lieu de rappeler que la �r�volte� de ces ligues n�est que la suite du mouvement de protestation enclench� quelques� heures apr�s l��lection de M. Mekboul au d�but du cycle olympique (2008). Un groupe de responsables des ligues et des clubs avaient saisi le MJS pour d�noncer les irr�gularit�s ayant pr�sid� � l��lection de M. Mekboul. Les services de la tutelle, qui s�empressaient � composter co�te que co�te le renouvellement des instances f�d�rales, ont ferm� l��il. Quelle r�ponse apporteront-ils au nouveau mouvement de protestation qui a gagn� de nombreuses f�d�rations ?