Suite à notre article publié dans notre édition du 9 avril, le président de la Fédération algérienne des sports de boules, El Hadi Makboul nous a accordé un entretien téléphonique par rapport à l'AGO, les raisons réelles de l'interdiction d'accès à 7 ligues (cinq de l'est et deux du sud), l'action entreprise par la fédération pour développer la discipline. Cette dernière est en train de connaître un nombre record de compétitions organisées et de participants. La fédération a envoyé, à l'occasion, un communiqué, où elle a donné des précisions. Le président de la ligue de l'est, Harroug Mohamed Reda, a indiqué que vous avez interdit l'accès aux ligues de l'est, parmi elles la ligue de Batna. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? Nous avons tenu l'assemblée générale ordinaire dans une totale sérénité. Nous avons honoré nos athlètes comme Makhloufi, Rezzoug, Zoubeidi, ainsi que les anciennes gloires Farah et M'henni. En présence du représentant du MJS et du président du COA, Rachid Hanifi, les bilans moral et financier et le plan d'actions 2011 ont été adoptés à l'unanimité. 72 membres sur 84 membres statutaires étaient présents. Nous avons fait un programme d'assainissement, de sauvetage et de développement des sports de boules. Nous avons changé le système de compétition. Nous avons constaté des incohérences. Il y a eu une perte de plus de 15.000 licenciés. Question infrastructures, il est regrettable qu'une ville comme Alger n'a pas de boulodrome. Concernant les compétitions, nous sommes passés de 20 à plus de 550 tournois, dont 3 d'excellence. Ce qui nous a permis d'avoir des pôles de développement. Nous avons créé un championnat loisirs. Lors de l'AGO, l'Est était représenté par Constantine, Bordj Bou-Arréridj, M'sila, Sétif, Bejaia, Annaba, Tébessa et Souk Ahras, qui a vu ses filles remporter le championnat d'Algérie. Au total 30 ligues sur les 32 affiliées étaient représentées. Il y a sept qui se sont exclues d'elles-mêmes. Il s'agit de 5 de l'Est, à savoir Batna, Jijel, Skikda, Kenchela, Guelma et deux du sud, Ouargla, Biskra. Elles n'ont pas régularisé leur situation administrative. J'ai fait au moins 12 déplacements à l'Est, afin de les solliciter. J'ai trouvé les portes des walis et des présidents d'APC grandes ouvertes. Ils nous aident beaucoup dans le relancement de ce sport. Ces 7 ligues ont approuvé les bilans moral et financier 2009, ainsi que le nouveau plan d'action de la FASB 2010. Dès avril 2010, elles ont rejeté le programme de la fédération et son système de compétition, refusant de s'affilier et de s'engager, afin de prendre part aux compétitions nationales. Etant dans l'illégalité, elles ne peuvent de ce fait participer à l'AGO qui concerne les activités d'un exercice qu'elles ont boycotté. Ces responsables se sont déplacés avec l'intention de déstabiliser le déroulement de l'assemblée générale ordinaire, le programme d'action de la fédération et sa feuille de route 2009-2012. Une tentative visant à diviser la famille des boules restée unie et solidaire. Les avez-vous sollicités pour régler le problème ? Pendant l'AGO, je ne pouvais tolérer la présence non réglementaire de personnes venues pour casser le bon déroulement de l'assemblée. A la fin des travaux, je leur ai demandé, en présence de Rachid Hanifi, de venir crever l'abcès et de s'engager. C'est leur devoir et une part de responsabilité qu'ils doivent prendre. Nous sommes en train de gérer dans la transparence. L'année 2011 est celle des ligues. Dès que j'ai pris mes fonctions, j'ai trouvé la fédération dans une situation catastrophique. Je suis venu pour remettre le train sur les rails. Que proposez-vous comme solution ? La porte reste grande ouverte à toutes ligues, à condition de se mettre en conformité avec les règlements de la FASB, comme l'affiliation, l'engagement, le contrat programme d'objectif, s'engager officiellement dans le programme du développement tracé et adopté par l'AG pour la période 2011-2012. Il y a plusieurs villes du pays, où les sports de boules sont en train de reprendre, après que l'activité soit quasi-inexistante. Il y a des challenges organisés même au sud comme à Adrar et à Ghardaïa. L'engouement de plusieurs franges de la société pour les boules est en nette progression. A vous de conclure Les sports de boules ont été toujours rassembleurs. Nous sommes là pour rassembler. Je souhaite que les personnes qui sont derrière ces campagnes soient dénoncées une fois pour toutes. Ceux qui ont des intérêts personnels doivent rester derrière.