L�Institut national sup�rieur de formation des m�tiers de comptabilit� ouvrira ses portes en septembre prochain. Il sera domicili� provisoirement � l�Ecole nationale de journalisme de Ben Aknoun avant son d�placement d�finitif � Ch�raga. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -L�Institut formera des experts-comptables et des commissaires aux comptes. S��talant sur trois ans et dispens�e � plein temps, cette formation sera sanctionn�e par un stage de deux ans (l��tudiant devra produire un rapport semestriel) dans un cabinet. �L�acc�s se fera sur concours et les meilleurs seront admis. Le programme trac� n�a rien � envier aux programmes internationaux et r�pond aux standards internationaux�, a indiqu� El Djema� Bela�d, expert-comptable, hier lors d�une conf�rence qui s�est tenue au Centre de presse d� El Moudjahid. Insistant sur �la qualit� de cette formation, El Djema� Bela�d affirme que les langues �trang�res y seront enseign�es et que des modules de communication ont �t� int�gr�s afin que l��tudiant ma�trise les techniques de r�daction, d�intervention et de pr�sentation dans le cadre de ses missions (r�daction de rapports, prise de parole lors d�une assembl�e g�n�rale�). Pour les �tudiants venant des diff�rentes wilayas, l�on pr�voit un internat de 300 places � Kol�a (�cole des imp�ts), dit-on. �Le programme prend en charge la totalit� de la demande qui est exig�e d�un expert-comptable et d�un commissaire aux comptes. Il r�pond aux standards internationaux�, explique l�expert-comptable Yahia Noureddine, pr�cisant que les �tudes seront ax�es sur les m�tiers de l�audit, les dimensions juridiques (modules d�analyses, de diagnostic et l�organisation dans les proc�dures de travail) et sur l�aspect �conomique. �Bien s�r, tout cela encadr� dans un espace informatique�. Quant � la nouvelle r�glementation qui r�git la profession de comptable, les intervenants se sont dit optimistes car cette derni�re est � la hauteur des nouvelles normes. �Cette loi vient clarifier le r�le de l�expert-comptable puisque la confusion a r�gn� dans le pass�. Les nouvelles dispositions int�grent des obligations qui n�existaient pas, telles la formation et la qualit�, soutient El Djema� Bela�d, affirmant que cette r�glementation peut �tre insuffisante et peut se compl�ter et �voluer avec le temps. D�sormais, le commissaire aux comptes est d�sign� par un cahier des charges, une autorit� de supervision publique existe, la formation est obligatoire� Autant de mesures, estime-t-on, qui encouragent la professionnalisation du m�tier. �La nouvelle r�glementation rehausse le niveau, prot�ge le lecteur et l�utilisateur et lutte contre l�informel et �conomise � l�Etat 300 milliards de dinars�, a soulign� l�expert comptable Ali Mazouz.